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Le chant des cigognes 32e partie
Publié dans Liberté le 13 - 05 - 2014

Résumé : Ziya a invité Fatten et Zéliha à la cérémonie qu'il organisait à l'occasion de la naissance de son troisième enfant, qu'on prénommera Nafissa. La fête battait son plein, et la jeune femme se rend fort utile par son savoir-faire. Si bien que Ziya lui laissera le soin de tout diriger dans sa maison.
Au dernier jour, alors qu'on remettait tout en ordre dans la maison, Aziza m'appellera dans sa chambre pour ouvrir les cadeaux et me faire partager sa curiosité et sa joie.
Le papier de soie et les luxueux emballages s'amoncelaient. Des paquets et des boîtes sont disposés çà et là sur le grand lit, et même par terre. Ils contenaient des bijoux, des vêtements, des bibelots, des layettes, des literies, des jouets, des coussins, des tapis, etc.
Aziza me serre dans ses bras :
- Que serais-je devenue sans toi ma chère cousine ?
- Oh Aziza ! C'est toi qui es experte dans l'art des réceptions, moi je ne suis là que comme une invitée, ne l'oublie pas.
- Non... Tu es ma cousine... Tu es la sœur que je n'ai pas eue, et grâce à toi nous sommes fiers d'avoir pu recevoir tous nos invités dans les normes de nos traditions ancestrales.
- J'en suis heureuse pour toi... Je rentre demain sur Istanbul... Les affaires m'appellent.
- Je sais... J'aurais voulu que tu prolonges ton séjour, mais Ziya n'a rien voulu savoir là-dessus... Pour lui, seules comptent les affaires.
- Oui, ma chère cousine, et il a raison... Cela fait deux semaines que je suis là, et Fatten, qui est déjà rentré depuis plus d'une semaine, doit tourner comme un lion en cage. Il a prévu un voyage en Europe, donc je dois rester à Istanbul pour suivre l'acheminement de nos marchandises et prendre en considération les dernières commandes de nos clients... Tout un programme auquel on devra faire face.
Aziza sourit. Elle se lève et se dirige vers son armoire pour prendre un boîtier. Elle revint vers moi, avant d'ouvrir le couvercle et d'en retirer un beau bracelet en or ciselé et orné de pierres précieuses. Elle me tendit le bijou :
- C'est pour toi...
- Hein ?
- Ce bracelet est pour toi Zéliha. Nous te l'offrons en reconnaissance de tout ce que tu as fait, et de tout ce que tu fais encore pour nous. Ziya et moi l'avions commandé à notre bijoutier, et nous serions heureux que tu daignes l'accepter.
Je porte la main à ma bouche avant de lancer émue :
- Non... Je ne peux pas accepter un tel présent ! C'est de la folie, c'est trop précieux, trop coûteux... Ziya a sûrement dû l'acheter pour toi.
Aziza secoue la tête :
- Il m'a déjà offert plein de bijoux. Ce bracelet, je l'ai choisi moi-même... Le bijoutier était venu me montrer les dernières nouveautés, et j'en ai profité pour passer cette commande. J'aime bien le travail raffiné du joaillier... Vois-tu ? Il a pris un ancien bracelet de famille pour en reprendre les motifs et faire monter ces pierres précieuses. Tu ne vas tout de même pas refuser un cadeau qui a coûté tant d'efforts ?
Confuse et mal dans ma peau, je laisse Aziza glisser le bracelet autour de mon poignet.
- Regarde un peu quel effet cela donne...
Le bijou brillait de mille feux sur ma peau mate et bronzée. Je ne savais plus quoi dire ni quoi penser.
- Allons Zéliha, ne me mets pas dans la gêne, Ziya m'a demandé lui-même de te le remettre.
- Je ne sais quoi te dire Aziza. Je t'assure que tu me mets dans l'embarras le plus total... Demain je rentre à Istanbul...
- Je sais... Mais avant cela, rendons-nous au hammam. J'ai besoin de me relaxer après cet accouchement.
- Volontiers... Je ne refuserais pas une séance de bain de vapeur moi non plus.
Aziza se relaxe, se lave, se pare et s'habille élégamment. Moi par contre, je me contentais de prendre mon bain et de mettre mes plus simples habits. Je ne voulais pas me mettre sur mon trente et un et attirer le regard de Ziya sur moi.
Ces derniers temps, il cherchait davantage ma compagnie, et je le comprenais. Sa petite femme avait fort à faire maintenant avec trois enfants sur les bras et le délaissait quelque peu.
Je me sentais un peu dépassée par tous ces sentiments contradictoires qui naissaient et mouraient en moi. Je savais que j'aimais Ziya, mais partageait-il mes sentiments ? Parfois, je le sentais si proche de moi, et d'autres fois, très éloigné. Ses pensées devraient revenir souvent à sa famille et à ses affaires. C'était compréhensible, correct et légitime.
Moi, je souffrais de son indifférence dans de tels moments. Mais il suffisait d'un geste, d'une parole ou d'un sourire, pour que mon cœur ouvre toutes grandes ses portes et l'invite à pénétrer dans mon âme.
De retour du hammam, je m'enfermais dans ma chambre pour préparer mes bagages. J'avais décidé de porter le bracelet offert par Aziza et de le garder indéfiniment sur moi.
Je ne sais quoi penser, mais en portant ce bijou, je me sentais plus en sécurité. On dirait que Ziya avait lui-même ciselé les arabesques sur le métal précieux, et me transmettait un message d'amour éternel.
Au petit matin, quelqu'un frappe à ma porte. Comme j'étais déjà fin prête, j'ouvris sans attendre pour me retrouver nez à nez avec Ziya !
(À suivre)
Y. H.
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