Les plages du littoral témouchentois explosent sous le poids du rush des estivants qui fuient une chaleur torride qui sévit en ce mois d'août. Ils viennent de partout en familles, en solo ou en groupes organisés. Les petites plages telles que Sassel, En-Nedjma, El Mordjane et Sidi-Djelloul ne sont plus en mesure de contenir tout ce beau monde durant la journée. Les automobilistes qui prennent le chemin de ces plages dans l'après-midi trouvent d'énormes difficultés pour stationner leurs véhicules. Mêmes au niveau des parkings des plages de Terga et de Rachgoun considérées comme les plus importantes en termes d'accueil des estivants, les automobilistes sont confrontés au même problème de stationnement. Devant une telle situation, les gardiens de parkings sauvages se frottent les mains. Toutes les ruelles et même les chemins carrossables situés à la sortie de ses plages sont exploités et utilisés par ces gardiens autoproclamés de véhicules qui exigent le prix à payer : 50 DA ou 100 DA c'est selon, sans remettre le moindre ticket. La contrepartie ? Le véhicule est-il réellement en sécurité ? C'est la question que les automobilistes n'ont jamais posée. Mais l'essentiel pour ces derniers qui veulent passer une journée ou un après-midi tranquille au bord de la mer est de trouver où se garer. Selon les prévisions de la direction du tourisme 8,5 millions d'estivants sont attendus durant cette saison estivale alors que le parc hôtelier balnéaire de la wilaya ne peut offrit que 4 500 places, toutes infrastructures confondues. Les deux complexes Syphax et En-Nabil situés à Rachgoun et les quelques hôtels réalisés à Rachgoun, Terga et tout récemment au niveau de la plage du puits à Béni-Saf affichent complet et ce, en dépit du prix exorbitant. Pour combler ce déficit, la formule dite "le séjour chez l'habitant" est toute trouvée et que la direction du tourisme tente d'organiser à travers un recensement afin de garantir des conditions nécessaires que devront offrir les propriétaires des habitations aux locataires tout au long de leur séjour. Mais il semble que l'opération bute sur un véritable problème dû au manque de confiance de l'hébergeur. La taxation du séjour qui devrait profiter à la municipalité pourrait être la raison essentielle qui pousse ces derniers à ne pas jouer le jeu de la transparence. En touts les cas, au niveau des villes côtières, des dizaines, voire des centaines de propriétaires d'appartements et de studios continuent de louer leurs habitations moyennant 3 000 DA à 5 000 DA la nuitée. A Hammam Bou Hadjar, ville située à une trentaine de kilomètres du littoral, très prisée par les gens du sud, attirés par les eaux thermales, les prix de location varient selon les conditions d'hébergement entre 2500 DA et 5000 DA/jour. Nombreux sont les familles qui ont quitté leurs domiciles dès la fête de l'Aïd-El-Fitr pour les louer et loger chez leurs parents. L'argent gagné leur permettra de faire face aux dépenses à venir, rentrée scolaire et Aïd-El-Adha. Des transactions qui en fin de compte arrangent tout le monde. Nom Adresse email