“L’Algérie, l’un des pays les moins endettés�

Rapport de la banque mondiale

La banque mondiale classe l’Algérie parmi les pays en développement à revenus intermédiaires les moins endettés, indique l’institution de Bretton woods dans son dernier rapport relatif à la situation économique mondiale.
En procédant à une classification basée sur le niveau d’endettement et du revenu par habitant, la banque mondiale classe l’Algérie dans la même catégorie où figurent notamment la chine, la Pologne et l’Afrique du sud.
En fonction de ces deux critères, la banque mondiale a classé 135 pays en développement en six catégories différentes. il s’agit des pays fortement endettés à bas revenus (27 pays) ou à revenus intermédiaires (18 pays), des pays moyennement endettés à bas revenus (21 pays) ou à revenus intermédiaires (22 pays) et des pays les moins endettés à bas revenus (15 pays) ou à revenus intermédiaires (32 pays, dont l’Algérie).
Les pays à revenus intermédiaires sont ceux dont le revenu par habitant se situe entre 736 et 2 935 dollars. sont considérés pays à bas revenus ceux dont le revenu est inférieur ou égal à 735 dollars, selon la banque mondiale.
selon ses critères, la banque mondiale considère un pays moins endetté lorsque le ratio entre le service de la dette et le pib est inférieur à 48%, ou quand le ratio entre le service de la dette et les exportations est inférieur à 132%.
Pour le cas de l’Algérie, le service de la dette par rapport aux exportations était situé à 21,6% en 2002 contre 22,2% en 2001.
La situation de la dette algérienne “s’est nettement améliorée grâce à une bonne gestion de l’endettement par les autorités algériennes et à la hausse des cours de pétrole�, explique à l’APS M. Théodore Ahlers, directeur du département Maghreb auprès de la banque mondiale.
La dette “n’est plus un problème pour l’Algérie�, affirme le même responsable.
En plus de la dette, selon m. ahlers, “la situation économique de l’Algérie a enregistré des progrès importants�.
Actuellement, ajoute-t-il, il s’agit de voir “comment accroître l’efficacité et assurer une gestion renforcée des dépenses publiques, de l’amélioration des services de base dans des secteurs, tels l’éducation, l’eau et le logement�.
L’autre chantier à développer est “la mise en place d’un environnement propice aux investissements privés nationaux et étrangers pour la création de l’emploi et l’augmentation de la croissance�, souligne-t-il.
pour ce faire, l’Algérie et la banque mondiale “travaillent ensemble pour faire face aux trois défis relatifs à la gestion des ressources publiques, le climat d’investissement et le développement des services de base à travers de nombreuses actions de conseil, d’assistance technique et de financement�, selon M. Ahlers.