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Des témoins racontent
Témoignage de Mme Yezza, son époux et son fils sont en prison
F A farid et djamel alilat
Publié dans
Liberté
le 30 - 05 - 2004
Nous avons pris soin de cacher l’identité des témoins qui ont accepté de se confier à nous. Pour des raisons que tout un chacun comprendra. Mis à part Mme Yezza qui assume fièrement et ses propos et le combat de son fils, tous les prénoms sont faux mais l’âge est exact. Par ailleurs, dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 21 heures, les militants de Tkout se sont chargés de nous ramener aussi discrètement que possible. Les jeunes, qui ont accepté de témoigner, nous ont informés que les gendarmes venaient de faire le tour du village et avaient convoqué verbalement tous ceux qui avaient été victimes de leurs sévices à se présenter le lendemain à la brigade de gendarmerie tout en les dissuadant de parler à la presse. Leurs mouchards les avaient informés de notre présence au village.
 “Les jeunes réclament leurs droits, c’est tout!"
Mme Yezza, chez qui nous nous sommes rendus, n’a pas la langue dans la poche. C’est une femme courageuse et déterminée et qui croit au combat de son fils. Elle affirme d’emblée qu’elle n’a peur de personne et qu’elle allait nous livrer son témoignage à condition que tous ces propos soient rapportés fidèlement. Depuis quelque temps, elle ne passe plus la nuit chez elle. Son mari et son fils cadet sont en prison, ils ont écopé chacun de trois mois fermes. Son autre fils Salim, principal animateur du mouvement citoyen de Tkout est entré dans la clandestinité. Il est activement recherché par les gendarmes. “J’ignore où est Salim. Cela fait des jours que je n’ai pas de ses nouvelles�, dit-elle.
 Le jour où les forces anti-émeutes ont investi Tkout, le domicile des Yezza a été perquisitionné une première fois vers 20 heures. “J’ai fait fuir Salim mais ils ont pris son petit frère qui dormait en ce moment-là . Ils croyaient avoir arrêté Salim�, raconte-t-elle. À 2 heures du matin, ils sont revenus à la charge en tapant à la porte avec leurs matraques et en hurlant : “Ouvre sinon on te casse la porte !� La maison est encerclée. Les gendarmes sont rentrés à la maison et ont commencé à fouiller partout. Ils avaient une liste de gens recherchés. “C’est ici que se réunissent les amis de Salim, Imazighen, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’ils disent ?�, interrogent les gendarmes. Imperturbable, Mme Yezza répond : “Ils disent que les conditions de vie des gens de Tkout sont très mauvaises. Il n’y a pas de gaz de ville, pas de routes, pas d’hôpital, nos maisons sont en ruines, mais on paie des impôts dessus. Voilà ce qu’ils disent les amis de Salim !�
 L’un des gardes mobiles s’adresse à elle d’un ton menaçant : “Vous avez 24 heures pour ramener Salim, sinon on te prendra toi et ton mari !�. La réplique est sèche : “Cherchez-le vous-même !�, répond-elle sans se décontenancer. Échange de propos durs de part et d’autre. Le militaire lui donne alors un violent coup de pied au ventre mais elle se défend. Un autre se met de la partie et lui assène un coup de poing dans le dos.
  Après le départ des gendarmes, Mme Yezza sort de chez elle et les voit arrêter les jeunes de Tkout par groupes de 8 à 10 personnes. Ils les traînaient par terre et les frappaient à coups de matraque. Elle proteste : “Pourquoi vous les arrêtez ? Ce sont des Algériens comme vous et moi et ils n’ont rien fait�, crie-t-elle. “Rentre chez toi, ce ne sont pas tes enfants !� s’entend-elle répondre.
  Cela se passait samedi. Lundi, des civils non identifiés sont revenus pour arrêter son époux. Il a été emmené à la brigade de gendarmerie et gardé pendant trois heures. Le père de Salim est cardiaque et hypertendu mais cela ne l’a pas empêché de subir le même traitement que tous ceux qui ont été arrêtés. Mme Yezza poursuit : “Il a été tabassé. Il a reçu des coups de poing et on l’a cogné contre les murs !�. En plus d’être le père du principal animateur du mouvement citoyen de Tkout, on lui a reproché d’inciter les commerçants à la grève.
  Mme Yezza, qui est fille de chahid, a vécu la Révolution. “Je n’ai pas vu ça depuis 1959. Et pourtant, ces jeunes n’ont rien fait. Ils réclament leurs droits, c’est tout ! Moi je dis : vive les jeunes de Tkout ! Ce sont les moudjahidine qui nous ont trahis pour de l’argent !�
  Elle n’a pas assisté au procès de son fils et de son mari qui s’est tenu à Arris. Son fils, Abdesselam, âgé de 18 ans, l’en a dissuadée : “Ne viens pas au procès. Je n’en sortirai pas et ça te rendra malade de me voir menotté et condamné.� Aujourd’hui, elle vit dans la journée chez elle et la nuit, elle quitte son domicile pour se réfugier ailleurs.
F. A. /D. A.
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