Selon son PDG, l'entreprise est leader dans la fabrication de literie, matelas… En dépit des difficultés qu'elles rencontrent dans l'exercice de leurs activités, de nombreuses PME/PMI continuent à créer des richesses et des postes d'emploi. Certaines parmi elles arrivent à faire valoir leurs produits non seulement au plan local, mais aussi international. Par la qualité de leur production, elles ont concrétisé des opérations d'exportations. C'est le cas de la société Djezaïri, spécialisée dans la fabrication de matelas, literie et textiles. Ses produits sont écoulés en Tunisie. Ses matelas et autres articles ont exercé une offensive sur le marché tunisien. Cette prouesse n'a pu se concrétiser qu'avec l'utilisation d'équipements italo-allemands de la toute dernière technologie dans le domaine. Le produit Djezaïri est doté de trois atouts, à savoir une nouvelle technologie, une matière première importée et locale et une qualification professionnelle. Pour ce dernier aspect, l'entreprise qui emploie 200 personnes, compte en son sein des employés qui ont plus de 35 ans d'expérience. “Ainsi, nos produits sont fabriqués conformément aux normes internationales requises et ils n'ont rien à envier à ceux importés. Ce qui nous confère la place de leader sur le marché national”, avouera M. Djezaïri, PDG. Selon lui, la seule différence entre les produits de l'entreprise et ceux importés, c'est le prix. “Les tarifs que nous pratiquons sur nos produits sont inférieurs à ceux de l'importation et la qualité est la même, sinon meilleure chez nous”, soulignera le premier responsable de l'entreprise. Avec des capacités de production utilisées presque à 100 %, la société arrive à satisfaire la demande qui devient de plus en plus importante. Cet objectif a pu être effectif grâce aux agences et autres unités d'Alger, de Tizi Ouzou, de Boumerdès et de Béjaïa. Elle produit à raison de 300 matelas/jour et 300 couettes/jour…Si les banques suivaient, déplore M. Djezaïri, le chiffre d'affaires de la société aurait quadruplé. “Nous rencontrons des lenteurs administratives dans l'octroi de crédits afin de satisfaire d'importantes commandes”, constate-t-il. Il regrette également qu'il n' y ait pas de cellules spécialisées qui se chargent du suivi des industriels et qui reçoivent leurs doléances afin qu'ils règlent conjointement les problèmes soulevés. Par ailleurs, le patron de Djezairi compte réaliser une autre usine. Les travaux de l'unité sont en cours. “Tous nos bénéfices sont réinvestis pour créer davantage de richesses et de postes d'emploi”, affirme-t-il. À noter que l'entreprise a d'ores et déjà décroché le trophée international pour la qualité en industrie du textile en mars 2003. B. K.