Une construction, située près de la cité Malki (Ben-Aknoun, Alger), a vécu, hier, ses dernières heures. La démolition au bulldozer a été entamée tôt le matin, a constaté "Liberté", en se déplaçant sur place. Selon un des ouvriers l'ordre a été donné par les services de la wilaya d'Alger sans plus de précision. Aucun responsable n'était présent à ce moment là. .Le chantier a duré toute une journée, et s'est déroulé dans une cacophonie totale, en bloquant l'accès à la route menant vers la cité Malki. Ce qui a engendré des embouteillages gênant pendant plusieurs heures les automobilistes. Donnant sur l'autoroute, sens Ben Aknoun,- Hydra, la bâtisse a été construite au début de cette année. Sur une plaque accrochée sur le zinc encerclant les lieux, il est indiqué qu'il s'agissait d'un projet de construction d'une maison individuelle, R+2, et d'une annexe, avec un rez-de-chaussée. Il y est également écrit "autorisation numéro 03, date 20 janvier 2014". Des éléments de la sureté nationale, ains-i que ceux de la protection civile, s'étaient déplacés aux premières heures de la matinée. Pour en savoir plus, "Liberté" a contacté Yacine Benameur, le chargé de l'urbanisme de l'APC de Ben Aknoun. «Je n'ai aucune idée, étant donnée que la maison détruite se trouve dans le coté de l'APC de Hydra », a-t-il indiqué. De son coté le Président de l'APC de Hydra, a dédaigné de nous rencontrer. « Il est occupé avec d'autres journalistes », nous a informé le Secrétaire-Général de l'APC. Questionné au sujet du propriétaire de la construction, le SG a répondu que « l'affaire est beaucoup trop grande pour m'en étaler". Il nous indiqua que le P/APC va nous contacter pour nous fournir plus de détails. A l'heure où nous publions l'article, "Liberté" n'a reçu aucune réponse. De leurs cotés, les habitants de la cité Malki, et alentours, affirment ignorer les causes de la démolition de cette construction "pour nous c'était louche depuis le début et tout le monde se demandait comment ils ont pu la bâtir en aussi peu de temps" réagissait un homme d'une quarantaine d'années. « Je crois qu'on voulait faire un hôtel ici », a indiqué de son côté un agent chargé de superviser la démolition. "Liberté" a contacté un architecte, habitant les environs, et qui a révélé que «le terrain appartenait auparavant une famille qui a l'avait vendu, avant qu'il y ait le projet de l'autoroute, il y a plusieurs années, à un particulier». Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane