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61e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2016

Résumé : Hakim et Omar offrent à Meriem un chiot. Elle en sera heureuse, mais Houria s'oppose à ce que la petite bête reste dans la maison. Elle a un bébé sur les bras et craint les microbes. Mais les deux garçons la rassurent, et Amar approuvera leur geste.
Amar approuvera le geste des deux garçons. Meriem, plus rassurée, demande à Taos de donner un peu de lait au chiot, et le regarde laper le breuvage avec sa petite langue rose. Il avait encore les yeux fermés et semblait fragile. Mais Taos la rassure. Dans quelques jours, il prendra des forces et grandira très vite.
Amar préparait déjà son retour. La semaine était passée en coup de vent. Meriem se désole de ne pas pouvoir rentrer avec lui. Elle appréhendait de se retrouver encore une fois seule face à Houria et à ses colères qu'elle devrait encore supporter une bonne dizaine de jours. Mais ne voulant pas créer de différend ou alarmer son père, elle fera mine d'apprécier la vie au village et rassure ce dernier sur son compte.
N'est-ce pas qu'elle était bien entourée ? Il y a Taos, les garçons, Daouia, qui lui rendaient visite quotidiennement, etc. Pas trop convaincu par les dires de sa fille qu'il soupçonne de lui cacher la vérité, Amar ne laisse pas paraître son désarroi et prépare ses bagages en faisant promettre à Taos de veiller sur elle encore quelques jours.
Le jour du départ arrive. Amar serre longuement Aïssa dans ses bras, puis revient vers Meriem qui le regardait tristement :
-Dans une semaine tu me rejoindras. Tâche de guérir vite !
-Je vais déjà bien. Ma fracture me fait moins mal, et comme tu vois, je peux me déplacer habilement avec mes béquilles.
-Très bien. Alors je n'ai plus qu'à partir.
-Rentre bien papa, et ne t'inquiète surtout pas pour nous.
Il lui caresse les cheveux et essuie une larme.
-Oui. Ne t'inquiète pas pour nous, renchérit Houria, l'œil fixé sur son mari. Je te promets de prendre soin de Aïssa.
-Tu as intérêt, sinon je ne répondrai pas de ma réaction.
Elle pâlit :
-Voyons Amar, Aïssa est aussi mon fils !
-Peut-être, mais nous avons déjà vécu une dramatique expérience par le passé. T'en rappelles-tu ?
Elle baisse les yeux, et Amar relève la tête pour s'adresser à Taos, qui suivait la scène du seuil de la cuisine :
-Je compte sur toi aussi Taos. Tu connais ma situation. Je m'en veux parfois à mort d'avoir, quelque peu, négligé mes devoirs.
-Tu n'as rien négligé. Ce qui est arrivé dans le passé devait arriver. Pense plutôt à l'avenir. Meriem deviendra bientôt une très belle femme, et Aïssa ira à l'école du village dans quelques années. Que veux-tu de plus pour être heureux ?
-Rien. Je demande juste à Dieu de préserver ma famille des maux de ce monde.
Il se retourne vers son épouse, qui pinçait ses lèvres :
-Je te confie Meriem pour une semaine encore. Gare à toi si tu la malmènes. Elle est chez elle et n'a de compte à rendre à personne.
Houria sentit sa poitrine se soulever sous l'effet de la colère qu'elle réprimait à peine :
-Que veux-tu qu'il lui arrive ? Ta fille prend ses aises à la maison, et tout le monde sera aux petits soins pour elle.
-Sauf toi.
Le visage de Houria devint pourpre. On aurait juré qu'elle allait s'écrouler. Mais elle se reprend :
-Pourquoi dis-tu cela Amar ?
-Parce que je te connais, Houria. Je te connais trop bien. Derrière tes airs aimables se cache un volcan de haine contre Meriem. Tu crois que je suis aveugle au point de pas avoir remarqué tes efforts pour lui sourire ou t'adresser à elle depuis que je suis ici ? Cela veut dire aussi que durant son séjour, et surtout avant mon arrivée, ma fille a dû subir le calvaire.
(À suivre)
Y. H.


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