Lors de la troisième session ordinaire de l' APW qui s'est achevée jeudi soir, les élus ont débattu les dossiers de l'hydraulique, de la jeunesse et sports et de l'habitat et ont saisi cette opportunité pour attirer l'attention des autorités locales sur certains dysfonctionnements et défaillances qui freinent des secteurs stratégiques. C'est le POS sud implanté au niveau de la nouvelle ville, abritant des milliers de logements toutes formules confondues, qui a suscité des critiques acerbes. À tour de rôle, les élus ont dénoncé l'état des lieux catastrophique qui pénalise la qualité de vie des familles résidentes déçues par l'environnement hostile. Le directeur de l'urbanisme et de l'habitat, en poste depuis quelques mois, a concédé du bien-fondé de ces critiques : "Les POS 31 et le POS sud pataugent dans une situation inquiétante car l'étude préalable souffrait d'insuffisances avérées puisque la morphologie hétérogène du site n'a pas été prise en considération, l'état du terrain étant accidenté et rocheux. Il est relevé l'absence d'une étude complète concernant les réseaux d'assainissement, des eaux pluviales, de l'alimentation en eau potable, du gaz de ville, de l'éclairage public, etc." Le DUC énumère les anomalies flagrantes qui handicapent le cadre de vie des citoyens : dégradation des réseaux souterrains, routes défoncées, voirie défectueuse, avaloirs obstrués, vols des tampons de ces derniers, éclairage public inopérant, boue, etc. Ce constat amer a été dénoncé à maintes reprises et une visite effectuée par la wali, a permis de remettre les pendules à l'heure. Le chef de l'exécutif de wilaya intervient dans le débat : "J'ai décidé de revoir de fond en comble l'étude de ces POS, qui totalisent 220 hectares, sachant qu'ils devront abriter l'extension de la ville avec la réalisation de milliers de logements et des équipements publics. Un cabinet d'architectes est à pied d'œuvre pour relever le défi et mettre en conformité les VRD et les divers réseaux. D'autre part, les services de l'ONA ont été instruits aux fins d'établir une expertise détaillée des lieux. Il nous reste un peu d'argent pour intervenir au niveau des points noirs, et des dossiers complets seront élaborés pour permettre à nos successeurs de poursuivre la remise à niveau." Hamid BAALI