Le DG de la Cnas, Tidjani Hassan Haddam, a déclaré, hier, à Oum El-Bouaghi, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la direction de la caisse, que "les tarifs des consultations des médecins sont libres, mais la Cnas ne peut rembourser qu'à un certain niveau, c'est ce qu'on appelle le tarif de responsabilité lequel existe dans tous les pays du monde". Il ajoutera : "Dans le cadre du conventionnement des médecins traitants, nous avons entamé ce processus qui nécessite l'adhésion des médecins généralistes et des médecins spécialistes et qui a, comme préalable, les consensus médicaux." Le DG de la Cnas a révélé, lors de cette rencontre, que le nombre de médecins conventionnés est de 3 000 à travers le territoire national. S'agissant de la prise en charge des soins à l'étranger, M. Tidjani Hassan a indiqué que "chaque pays a sa santé, la prise en charge se fait en fonction du niveau de développement". Notre interlocuteur expliquera que pour un malade français qui se soigne aux USA, c'est la société civile qui le prend en charge. "Ils n'ont aucun système pour envoyer le malade aux USA, comme le permet le nôtre et qu'on appelle commission médicale nationale. Cette dernière est composée de 3 experts de renommée internationale, la Cnas assure le secrétariat. C'est le ministère de la Santé qui décide, la Cnas paye", explique-t-il encore. À propos de la nomenclature des actes professionnels, le directeur général de la Cnas dira : "C'est une nomenclature très ancienne, elle n'a pas été renouvelée, mais dans le dispositif de conventionnement du médecin traitant, la consultation du médecin généraliste n'est pas à 50 DA. Pour la consultation chez les généralistes et chez les spécialistes, on a introduit, en attendant que la nomenclature soit renouvelée, des actes pour les maladies chroniques, où beaucoup d'explorations supplémentaires sont payées et sont remboursées." Enfin, le DG fera savoir, concernant le CMS d'Aïn Beïda qui souffre d'un manque de personnel après des dizaines de départs à la retraite, que cette question sera traitée et qu'il fera le nécessaire pour répondre à un besoin exprimé en premier lieu par le wali.