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58e partie
l'artiste
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2017

Résumé : Le récit s'allongeait. Tahar parlait de sa vie conjugale. De ses souffrances et de celles de sa pauvre maman. Fadhéla ne voulait pas que ses enfants soient élevés par une paysanne illettrée, oubliant qu'elle-même et sa famille étaient des paysans.
Tahar soupire :
Fadhéla, voulait se "citadiniser". Elle reniait ses origines, et était gênée devant ses nouvelles conquêtes du comportement et de l'aspect de ma mère. Ne pouvant plus supporter un tel affront, je donne une correction à mon épouse. Oui. J'ai levé la main sur elle pour la première et dernière fois de ma vie. J'eus vite fais de reconnaître mon erreur et mon comportement agressif, mais il était trop tard. Fadhéla avait appelé ses parents et préparé ses bagages. Son père, qui était mon oncle, et ses deux frères, mes propres cousins, me menacèrent de porter l'affaire devant la justice. Ma mère tenta de les raisonner mais ils sommèrent leur fille de les suivre et de laisser les deux enfants. À cette perspective, Fadhéla hésite à quitter la maison. Elle aurait voulu partir, mais pas sans ses enfants. Ses parents campèrent sur leur position. Voyant, qu'elle n'avait pas d'autre alternative, elle refusera leur proposition et revient sur sa décision. Alors mon oncle et mes cousins me tinrent un autre langage : je ne devrais pas faire trop attention au dérapage de Fadhéla, qui en somme, ne voulait que mon bonheur. J'étais bien leur cousin et le même sang coulait dans mes veines. Je ne sais par quel miracle j'ai pu maîtriser ma colère ce jour-là. Mon fils Saïd était venu se blottir dans mes bras, et sa présence avait atténué le feu qui brûlait dans mes entrailles.
En fin de compte, mon beau-père et mes beaux-frères quittèrent les lieux, non sans avoir fait honneur au dîner préparé par ma mère...
Les jours qui suivirent, je me conduisais d'une autre manière avec ma femme. Elle était encore en congé de maternité, et je l'exhortais à s'occuper un peu plus de l'entretien de la maison. Les corvées ménagères, incombées à ma mère, n'étaient pas des moindres. Elle était la première levée et la dernière couchée. Je reprends les rênes du foyer, et je finis par avoir enfin la paix. Fadhéla, comprenant qu'elle ne pouvait plus compter sur les siens, revient à de meilleurs sentiments envers moi et sa belle- mère. Oui... nous formions enfin une petite famille heureuse.
On était en plein mois de Ramadhan. Il faisait une chaleur torride ce jour-là. Je venais de rentrer de mon boulot, et comme l'heure de la rupture du jeûne était encore loin, je m'allonge sur le divan du salon et allume la télé. Je ne tarde pas à sombrer dans un sommeil profond. Ma mère préparait le f'tour dans la cuisine, et les enfants dormaient dans leur chambre. Soudain, un bruit me réveille en sursaut. La fenêtre du salon venait de s'ouvrir sous l'effet d'un fort courant d'air.
Pourtant, le soleil dardait encore ses rayons, et il n'y avait pas trace de la moindre brise. Je me redresse, puis me lève pour la refermer.
Mais un décor des plus insolites se dresse devant moi. Je me frotte les yeux, les ouvris, puis les referme encore pour les rouvrir, mais la scène qui se dressait devant moi refusait de s'évaporer.
Je me pince fortement...Non. Je ne rêvais pas... Mes jambes ne me portaient plus. Je les sentais trembler, et dus me rassoir pour ne pas tomber.
Est-ce la fatigue qui me provoquait des mirages ? Ou est-ce... Je n'eus pas le temps de me poser des questions...
(À suivre) Y. H.


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