Hocine Necib, ministre des Ressources en eau, s'est rendu, hier, dans la wilaya de Médéa où il a procédé à la mise en service du projet de renforcement de l'alimentation en eau potable de la ville de Médéa et des communes environnantes à partir de la déviation du système Ghrib-Berrouaghia au niveau à partir de la station de pompage. Désormais, l'agglomération de Médéa et 4 autres communes limitrophes devaient être approvisionnées de manière régulière et quotidienne, et ce, à compter d'hier à raison de 12 000 m3 par jour, volume de distribution qui sera doublé d'ici à l'année prochaine et relevé à 60 000 m3. On doit mobiliser en amont et améliorer la gestion des réseaux du service public de l'eau potable. Il faut impérativement mettre à niveau le réseau et réaliser l'interconnexion des systèmes d'approvisionnement de la wilaya à partir du barrage de Koudiet Acerdoune, le captage du champ hydraulique de Birine (Djelfa) et du barrage Ghrib (Aïn Defla), dira le ministre. Le ministre s'est rendu d'abord au site de réalisation du barrage de Beni Slimane d'une capacité de 6,9 millions de mètres cubes dont l'achèvement est prévu vers la fin de l'année et sa mise service vers la fin du mois de novembre 2017. L'ouvrage permettra l'irrigation d'un périmètre agricole d'une superficie de 2 000 ha dans un premier temps, alors que la superficie irriguée sera augmentée de 600 ha afin d'élargir les superficies céréalières et arboricoles de la zone de Beni Slimane qui est destinée à devenir une réplique de la Mitidja. Au niveau de la station de traitement des eaux usées d'Oued Lahrèche à Médéa, le ministre a insisté auprès de ses interlocuteurs du secteur sur l'utilisation des boues tirées de la station qui, dira-t-il, sont hautement fertilisantes et biologiques, sans pollution pour les sols et les nappes, ce pourquoi elles sont convoitées dans les pays développés. À ce propos, il convient d'envisager leur valorisation dans le cadre de l'investissement, sachant que les boues sont d'un grand intérêt pour le secteur de l'agriculture, dira encore le ministre. La gestion des réseaux d'AEP par l'ADE couvre aujourd'hui 48 sur les 64 communes que compte la wilaya. Il est devenu impératif d'intégrer les communes dont les réseaux sont gérés par les communes à la gestion par l'ADE, demandera le ministre. Ainsi, l'interconnexion des systèmes est l'alternative pour assurer l'approvisionnement des populations et parer à tout aléa pouvant survenir sur l'un des systèmes afin de sécuriser l'alimentation normale des villes et agglomérations de la wilaya. M. EL BEY