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La Badr a accordé 3,5 milliards de dollars en moins de cinq ans
Crédits à l'investissement
Publié dans Liberté le 28 - 04 - 2005

Cette banque a financé près de 75 000 projets qui ont généré plus de 290 000 emplois, essentiellement en direction de la petite et moyenne entreprise.
L'évolution de la Badr en terme de financement de l'économie sur la période de 2000 à 2004 mérite d'être soulignée. Près de 256 milliards de dinars de crédits, soit environ 3,5 milliards de dollars ont été consentis par cette banque durant cette période, soit un montant global de crédits 11 fois plus importants que celui qui a été accordé sur une période plus longue de 1993 à 1999 et qui s'élevait à près de 24 milliards de dinars. Le comparatif est plus éloquent en terme de projets financés qui passent sur les mêmes périodes de 3 163 à près de 75 000 opérations d'investissements assorties de prêts signés par la badr. Soit, 23 fois plus de projets. Et si de 1993 à 1999, la Badr a participé à la création de 11 000 emplois à travers son concours de financement, elle a multiplié par 26 ce nombre qui atteint les 290 000 recensés de 2000 à 2004 à la faveur de ses efforts de transformation de la ressource en crédits d'investissements. Mieux, alors qu'en 2000, on n'enregistrait que 218 projets, en 2004, on recense 27 523 projets financés ; une progression exponentielle qui traduit le résultat d'une démarche stratégique engagée par les responsables de cette banque en direction des porteurs de projets. Il est également utile de signaler que les ressources collectées par la Badr ont doublé en moins de cinq ans, atteignant près de 410 milliards de dinars. Une performance qui a permis à cette banque de se rendre autonome vis-à-vis du marché monétaire tout au long des années 2003 et 2004, en ce sens où la Badr n'avait point éprouvé le besoin d'emprunter sur ce marché. L'analyse des données et des chiffres démontre que cette banque utilise pleinement ses capacités de mobilisation de l'épargne et de sa redistribution en crédits. En marge du regroupement des cadres centraux et des directeurs de groupes régionaux auquel a pris part, également, le directeur de l'agence pilote Amirouche, le président directeur général de la Badr, M. Farouk Bouyacoub, a expliqué à la presse la stratégie de sa banque qui se veut, selon lui, ouverte sur plusieurs fronts de la modernisation et de l'ouverture de raccourcis pour le financement de l'économie. D'où soulignera-t-il la mobilisation de ses cadres à l'effet d'accélérer la mise en place des mécanismes de facilitation pour l'accès aux financements des projets car, dira-t-il, “la mission première d'une banque consiste en l'octroi de crédits”. Répondant aux questions insistantes de la presse, M. Bouyacoub pense qu'il serait plus judicieux, économiquement, de procéder à un partage équitable entre les banques publiques sur certaines domiciliations d'entreprises publiques performantes. En d'autres termes, il s'agit de répartir la ressource dormante de ces entreprises entre les etablissemnts de crédits qui en disposeraient au service de l'économie. D'ailleurs, le cas de Sonatrach — dont le responsable de la Badr se refuse de citer — est illustratif à ce titre, au vu de la formidable ressource que procure cette entreprise domiciliée au près de la Bea. Même s'il a refusé de commenter cette question, M. Bouyacoub adhère au constat du président de la république qui a dénoncé la panne bancaire en dépit de la formidable cagnotte de liquidités qu'il avait dans son discours estimée à 10 milliards de dollars. En substance, il trouve que “c'est une préoccupation légitime et un constat juste car il est inadmissible que des ressources restent dormantes dans un pays qui aspire à un effort de développement”. Pour le premier responsable de la Badr, il est temps de songer à doter le paysage financier national d'organismes spécifiques de crédits telles les sociétés de capital risque ou d'encourager les fonctions de leasing car, relève-t-il, les banques gèrent des ressources exigibles à court terme et ne peuvent donc se risquer à assurer des financements à long terme. D'où son appel à la création d'établissements spécialisés sur le segment long terme afin d'assurer une meilleure faisabilité de refinancement pour les organismes prêteurs. Par ailleurs, si les observateurs lient la croissance enregistrée sur le secteur de l'agriculture au Pnda, il n'en demeure pas moins que la participation de la Badr dans cette avancée historique est plus que jamais de mise. à titre d'indication, également, cette banque a contribué à la création de 40% du nombre total des emplois enregistrés par l'Ansej. Cela s'explique, notamment, par le fait que le président de la Badr a activement participé au lancement de la formule micro-crédit et à la politique de crédit conduite par cette banque en direction des jeunes promoteurs. En effet, dans les guichets de la Badr, l'obligation d'hypothèque pour les micro-crédits n'a, à aucun moment, été appliquée puisque celle-ci a été techniquement reconvertie en nantissement de l'équipement à financer ; ce qui a donc permis à bon nombre de dossiers Ansej d'aboutir concrètement tels que l'attestent les chiffres. Enfin, et s'agissant de la PME au niveau de la Badr, plus de 3 390 unités ont bénéficié d'un concours de près de 154 milliards de dinars, soit l'essentiel de l'effort de financement de cette banque sur une période de moins de cinq ans (2000 à 2004). Avec une maîtrise avérée des coûts et des charges, la Badr a pu imposer à la place le crédit le moins cher en réduisant plusieurs fois ses taux d'intérêts pour l'investissement.
A. W.


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