En réponse aux propos tenus dans le communiqué du bureau fédéral de la FAF, au sujet de la mort, le 16 février dernier, d'un joueur du NRB Dehamcha au cours d'un match contre le club de l'IRBAA, disputé au stade de Aïn Sebt pour le compte de la 20e journée de la division honneur de la Ligue de football de Sétif, le président de la ligue de Sétif de football, qui est également membre du bureau fédéral, a tenu à apporter des précisions. Dans un courrier transmis hier à Liberté, Koussa indique que "le dossier PCMA a été mis en application par la fédération sans tenir compte des réalités des petites localités où il ne figure même pas les ABC de l'existence de l'humain (manque de toutes les commodités de la vie courante). Sur le dossier PCMA, il est demandé l'épreuve de force, des détails poussés de l'interprétation de l'électrocardiogramme, des analyses chimiques n'existant qu'au niveau des grands centres hospitaliers, et les exigences de ce genre sont inaccessibles pour nos clubs. De ce fait, la ligue ne peut être responsable de cet état de fait (...) Nous rappelons également que lors de cette rencontre, il y avait la présence de deux soigneurs confirmés, titulaires de licences délivrées par l'instance, en plus de l'ambulance de la Protection civile". Dans un communiqué publié lundi, la FAF a indiqué que "le dossier médical du joueur décédé, le défunt Bourzeg Daoud, 24 ans, du Nadi RB Dehamcha, décédé vendredi 16 février 2018 suite à un arrêt cardiaque au cours d'un match de la 20e journée de la division d'honneur de la Ligue de wilaya de Sétif, a été confié pour expertise, le 19 février, au Pr Nibouche, cardiologue, consultant et expert auprès de la FAF. La conclusion de cette expertise est comme suit : 1. Feu Bourzeg Daoud a été victime d'une mort subite, de cause indéterminée. 2. Autopsie non réalisée sur le cadavre pour expliquer la cause du décès. 3. La licence de feu Bourzeg a été délivrée par la LW Sétif, non pas sur la base du dossier médical préconisé par la FAF (dossier PCMA), mais sur un simple certificat médical non conforme et non réglementaire. 4. Un ECG pathologique. 5. Absence de médecin de terrain lors de la rencontre, en contradiction avec les dispositions réglementaires relatives aux compétitions du football amateur (chapitre 16) qui précise qu'aucun match ne doit se dérouler si absence de médecin sur le terrain. 6. Absence de l'usage du défibrillateur par les secouristes sur le terrain". Du coup, la FAF a décidé que "les 62 ligues de football activant doivent obligatoirement exiger que le dossier médical se fasse sur le système PCMA. La présence d'un personnel médical qualifié est obligatoire. La trousse d'urgence au bord du terrain. Défibrillateur automatique externe (DAE en état de marche) au bord du terrain. Ambulance médicalisée. Enfin, si l'arbitre constate l'absence de défibrillateur et ambulance, il ne peut siffler le coup d'envoi d'une partie". S. L.