Le problème de la circulation routière au niveau du centre-ville de Skikda est devenu un calvaire au quotidien pour les usagers surtout pour les travailleurs et les élèves qui sont obligés d'arriver à l'heure à leurs destinations. Les points noirs sont sans doute au niveau des bifurcations situées sur l'artère principale de cette ville, à savoir Les Allées du 20 Août 1955 et les Arcades. Cette artère principale est un passage obligé pour se rendre au niveau des infrastructures administratives comme les sièges de la wilaya et de la daïra, la cour de justice, les sièges de la Sûreté de wilaya et du Trésor, les rues commerçante, le port commercial, la station de transport de voyageurs et un certain nombre d'établissements scolaires. Les feux tricolores sont presque tous en panne et les agents de police régulant la circulation au niveau de ces points noirs trouvent d'énormes difficultés à assurer une équité dans le passage des véhicules. Les habitants des cités périphériques sont aussi confrontés à un grand problème de transport urbain. Les bus de transport en commun et les taxis collectifs sont constamment chargés de voyageurs. La densité de la circulation au niveau du centre-ville et même au niveau des cités proches ne permet pas une fluidité et donc encore plus d'attente et moins d'opportunités de transport. La solution ne réside pas dans l'attribution de plus d'autorisation de transport mais dans la réalisation de viaducs pour aérer la circulation, notamment à l'entrée ouest de la ville et au niveau de la gare routière. La commission de la circulation routière et la direction des travaux publics sont interpellées pour alléger la souffrance des usagers en proposant des solutions qui tardent à venir alors que le problème de la circulation automobile au niveau du centre-ville ne cesse de s'amplifier. Les habitants des cités comme Zeramna, Bouyaâla, Béni Malek, Sidi Ahmed, Bouabaz, Boulekroud sont les plus touchés par le problème de la densité de la circulation routière. A. Boukarine