Jeudi, l'agence de presse officielle APS diffuse une dépêche dans laquelle elle précise que le délai de dépôt des dossiers de candidature à la candidature à la présidentielle du 4 juillet prochain expire… le samedi 25 mai. Cette date ne semble pas être la bonne. Car, conformément à l'article 140 de la loi électorale qui dispose que la déclaration de candidature doit être déposée, au plus tard, dans les 45 jours suivant la convocation (publication du décret présidentiel) du corps électoral, le dernier délai coïncide avec le vendredi 24 et non le samedi 25. Le décret présidentiel a été publié le 10 avril, il est aisément vérifiable que l'expiration du délai devait intervenir hier (vendredi) à minuit. Visiblement, les autorités ont décidé une rallonge d'une journée pour éviter que cette date limite de dépôt ne coïncide avec un vendredi de manifestation, auquel cas elles auraient commis une entorse à la loi. Quand on prend une telle liberté avec la loi, il est difficile de convaincre de la volonté de conduire un processus électoral régulier. Une entorse au code électoral qui disqualifie davantage l'échéance déjà compromise du 4 juillet.