Après une interruption "forcée" de 24 heures, les services de VFS Global ont repris hier matin le traitement des demandes de visa pour la France, après le rétablissement de la connexion internet par l'Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE). En effet, les locaux du prestataire du consulat général de France, sis à Oued Smar, ont reçu les demandeurs de visa qui avaient pris rendez-vous hier lundi. Ce qui a d'ailleurs réjoui des particuliers et autres entreprises pour qui le problème d'obtention de visa reste un élément important pour l'accomplissement de leurs missions commerciales et économiques avec des partenaires à l'étranger. Dimanche, le consulat de France avait officiellement annoncé la suspension du traitement des demandes de visa, du moment que son prestataire ne pouvait plus assurer la prise en charge des demandes de rendez-vous. "En conséquence, le consulat général de France à Alger n'est lui-même plus en mesure d'instruire les demandes de visa. Aucune instruction n'étant possible, aucune décision ne peut être prise. Aucun visa ne peut être délivré", avait posté le consulat de France sur sa page facebook. Cette situation imprévue devait incontestablement davantage pénaliser les demandeurs de visa, qui éprouvent des difficultés à trouver sur le système informatique "France visa" une date pour un rendez-vous dans les délais souhaités. Aussi, ils doivent rester à longueur de journée connectés dans l'espoir de pouvoir enregistrer leur dossier sur le système conçu à cet effet. L'interruption d'accès à l'internet pour l'unique prestataire du consulat de France n'a fait que prolonger l'attente des clients de VFS Global. Sans annoncer le rétablissement officiel de la connexion internet, l'ARPCE a annoncé, dans un communiqué laconique, qu'elle tenait à "préciser que toute exploitation d'un réseau virtuel privé (VPN) en dehors du cadre réglementaire représente une violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, et que l'exploitant est tenu de le déclarer et de se conformer au dispositif mis en place". L'on comprend ainsi que la coupure "soudaine, décidée unilatéralement" par le provider public, était motivée par une violation du règlement régissant le VPN (réseau virtuel privé) par l'exploitant VFS Global. Alors, pourquoi a-t-on procédé au rétablissement du câble spécialisé de haut débit du Centre de traitement des visas le jour même du "dérangement" du réseau de connexion ? Comment a-t-on pu traiter le dossier de l'exploitant privé d'internet en question conformément aux textes législatifs et réglementaires en vigueur, en moins de 24 heures ? Devant notre insistance, nos interlocuteurs de l'ARPCE se sont contentés de réponses évasives et approximatives, tout en nous invitant à consulter le bref communiqué publié sur leur site web, se refusant à tout "commentaire sur la question".