Des habitants du village d'Ouled Mahdi (commune de Hasnaoua, 10 km du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj) réclament leur part de développement. Parmi les doléances, les habitants déclarent leur mécontentement quant à l'état de la route qui relie leur village au chef-lieu de commune et aux manques en infrastructures et commodités nécessaires. Enclavé, Ouled Mahdi connaît un énorme problème en matière de transport de voyageurs, étant donné que les moyens de locomotion refusent d'assurer la liaison à cause de l'état de la route. "Nous sommes à environ 7 km du chef-lieu de commune, et les transporteurs refusent d'assurer le transport à cause de la route", dira un habitant du village. En matière d'aménagement urbain, ce village enregistre des insuffisances flagrantes le long de la rue principale et dans les rues adjacentes. En effet, les rues sont dépourvues de trottoirs, de lampadaires et autres mobiliers urbains. L'eau potable est également un énorme problème dans cette localité où la demande concernant cette denrée vitale augmente significativement, surtout durant la saison estivale. La pénurie de l'eau potable dans les réseaux de distribution survient assez souvent, laissant les villageois dans l'expectative. Le problème d'assainissement touche plusieurs habitations qui ne sont pas encore raccordées au réseau et qui pèse lourd sur l'environnement et la santé publique. Les villageois réclament aussi une bonne prise en charge du malade en équipant, en moyens matériels et en personnel médical, et en réaménageant la salle de soins du village. "La salle de soins ne suffit plus avec une couverture sanitaire insignifiante", tiennent à préciser les villageois. Le manque de bacs et surtout le ramassage irrégulier des poubelles ont donné du village une image d'une grande décharge publique à ciel ouvert. "Nous sommes dans une région rurale ; le plastique et ses dérivés causent des dégâts sur nos terres et nos bêtes", dira un paysan de la région. Pour ce qui est des problèmes des jeunes, ces derniers expliquent qu'ils errent toute la journée sans rien faire. "Même le débit internet est faible et parfois inexistant", explique un master en biologie en chômage. "Je suis à la recherche d'un emploi depuis trois années", ajoute-t-il, en précisant qu'il n'est pas le seul dans ce cas.