L'ONSC organise une rencontre interactive de concertation à Ouled Djellal    Sous la présidence de l'Algérie, le CPS de l'UA réitère son engagement à garantir le droit des enfants à l'éducation dans les zones de conflit    Oran: 12 blessés dans un accident de bus à Haï Es-Seddikia    Journée nationale du Moudjahid: des moudjahidine honorés et plusieurs projets inaugurés dans les wilayas du Centre    Festival de la chanson Raï : "le Raï.. entre mémoire, marginalité et modernité", thème d'une conférence à Oran    La République sahraouie prend part à la TICAD 9    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 62.122 martyrs    ANP: reddition d'un terroriste et arestation de 3 éléments de soutien aux groupes terroristes en une semaine    Rentrée universitaire: Baddari se réunit avec les présidents des Conférences régionales des universités    Ghaza : 181 travailleurs humanitaires tués par l'armée sioniste en 2024    Haltérophilie/Championnat d'Afrique : l'Algérie totalise 22 médailles dont six en or    Expo Osaka 2025: Algérie Poste émet un timbre-poste commémoratif de la participation de l'Algérie à cet évènement    Ligue 2 : La JSM Tiaret prépare la nouvelle saison à Oran    Championnat de Libye : Kheïreddine Madoui, nouvel entraîneur d'Al-Nasr    Le Bahreïn remporte son premier titre en battant l'Algérie    L'ambassade de Corée en Algérie rend hommage à l'équipe nationale algérienne    « Absence de contrôle et manipulation répétée des projets locaux »    Pourquoi Poutine et Trump ont dû se parler en personne    Un jeune futur époux trouve la mort dans la plage du Kef Lasfar    24,5 g de cocaïne et 29 comprimés de psychotropes saisis à Oued Rhiou    L'APC au banc des accusés    Les colons profanent la Mosquée Al-Aqsa    Encore un journaliste assassiné    Accompagnement des jeunes porteurs de projets touristiques    Une stratégie coloniale répressive après le congrès de la Soummam    Conférence sur «la dimension unitaire dans le Congrès de la Soummam»    La propagande du colonisateur français déjouée    Sonatrach: Hachichi examine avec le SG du GECF les moyens de renforcer la coopération bilatérale    Hamlaoui met en exergue, depuis Biskra, l'importance de la formation dans le domaine du travail associatif    Karaté / Ranking féminin : l'Algérienne Cylia Ouikène se hisse au 5e rang mondial    Para-judo (Grand Prix Al-Gizeh 2025) : Médaille de bronze pour les Algériens Ouldkouider et Chetouane    Séisme à Tébessa: aucune construction endommagée    Chute d'un bus dans l'Oued El Harrach Les dépouilles mortelles de 3 victimes inhumées au cimetière de Biskra    L'Algérie reçoit les condoléances de l'Ukraine    L'ANIRA exprime son rejet catégorique des pratiques de certaines chaînes de télévision    Chute d'un bus dans l'oued El Harrach: Merad rend visite à des familles de victimes à Biskra et Ouled Djellal et leur présente ses condoléances    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La communauté internationale au chevet du Mali
La crise politique dans le pays se corse
Publié dans Liberté le 15 - 07 - 2020

Accusé de corruption, Karim Keïta, fils du président contesté IBK, a annoncé dans la nuit de lundi à hier sa démission de la Commission "défense nationale, sécurité et protection civile", qu'il présidait à l'Assemblée nationale.
Les représentants de l'ONU, de l'Union africaine, de l'Union européenne et de la Cédéao se sont réunis lundi soir et hier à Bamako avec des représentants de l'opposition malienne et du pouvoir en place pour désamorcer une crise politique qui a viré depuis vendredi à un affrontement meurtrier qui a coûté la vie à au moins 11 manifestants et fait plus de 100 blessés, selon un dernier bilan. "Les deux parties ont insisté sur la fin des violences et ont salué la libération des membres du M5, en présence des officiers des droits de l'homme de la Minusma (mission de paix de l'ONU)", lit-on dans un communiqué laconique rendu public lundi en fin de soirée, sans autres précisions sur le contenu des discussions.
Parallèlement, les autorités ont libéré les leaders du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), comme geste d'apaisement, qui ne semble toutefois pas convaincre la rue, toujours en colère et prête à reprendre le terrain de la contestation. Pour cause, la répression des manifestations pacifiques du vendredi 10 juillet a montré, selon le M5-RFP, ce qu'ils qualifient de "vrai visage" du président IBK, qui concentre toute la colère d'une partie des Maliens.
Ces derniers réclament sa démission pure et simple et l'entame d'une période de transition sans les visages qui ont fait son règne depuis son élection pour un premier mandat en 2013, en pleine période de troubles politico-sécuritaires dans le nord du Mali face à l'ex-rébellion targuie et aux groupes terroristes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Pour les partisans et sympathisant du M5-RFP, IBK n'a d'autre choix que de céder le pouvoir, après l'épisode des dernières législatives du 29 mars et du 19 avril, dont les résultats ont été contestés dans plusieurs villes du pays.
Bien que ce scrutin ne soit qu'une goutte d'eau dans l'océan des scandales qui ont secoué IBK, il a servi de moteur pour le M5-RFP pour rebondir sur une situation politique, économique et sécuritaire intenable depuis des années.
Aujourd'hui, l'opposition, forte du soutien d'une grande partie du peuple, espère mener jusqu'au bout son combat qu'elle n'a pas pu concrétiser au lendemain de la présidentielle de 2018, qui a permis à IBK d'être réélu pour un deuxième quinquennat.
Pour sa part, la médiation internationale cherche à éviter un crash politique à Bamako, dans un contexte de pandémie sanitaire et de dégradation continue de la situation sécuritaire dans le centre et le nord du pays. Un départ chaotique d'IBK du pouvoir risque d'entraîner le Mali dans une autre spirale de la violence que personne ne pourra contenir, au vu du climat de colère qui prévaut dans ce pays du Sahel.

Lyès Menacer


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.