RESUME : Durant le déjeuner, Nacéra découvre non seulement certaines spécialités culinaires de la maison, mais aussi un jeune homme bien bavard, mais qui lui plaisait ! Nacéra rougit. - Vous ne semblez pas être quelqu'un qui rougit facilement. Yacine sourit. - A la bonne heure, j'ai donc bien appris mes leçons de civisme. Ils rirent, et Nacéra picore dans son morceau de pizza. - Tu veux une pizza aux crevettes, Nacéra ? Elles sont délicieuses. - Oh non, merci, Yacine. Je n'en peux plus, j'ai mangé comme quatre. - Bravo, la gourmande ! Il fallait me faire plaisir n'est-ce-pas ? La jeune femme sourit. - Je n'ai jamais mangé autant et de si bon appétit. Elle jette un coup d'œil à sa montre-bracelet et s'exclame : - Oh ! il est déjà 13h 30 ! Je suis très en retard. Elle se lève précipitamment et se saisit de son sac. - Je dois filer pour ne pas rater le prochain bus. Merci, Yacine. Je… - Attends, attends une minute. Un retard est toujours justifiable. - Non, pas toujours chez un privé. - Tu travailles où exactement ? - A El Biar, chez M… - Je connais… et puis, c'est mon chemin, moi aussi je dois faire un saut au bureau. Viens, je te dépose. Nacéra hésite une seconde. Après tout, cet homme, elle le connaissait à peine. C'est incroyable, se dit-elle, je viens de partager un repas avec un inconnu. Pourtant, elle avait cette étrange impression de l'avoir déjà connu auparavant. Cet homme n'est pas un étranger… - D'accord, finit-elle par lâcher, étant donné les circonstances je n'ai pas le choix. Yacine se lève et tire des clés de la poche de son veston. - Allons-y ! Ils sortirent par une porte arrière et se dirigèrent vers un parking. L'homme ouvrit les portière d'un beau coupé Bleu foncé. Une très belle voiture, se dit Nacéra. Cet homme doit être très riche. Elle s'installe confortablement sur le siège du passager et Yacine ouvrit automatiquement les deux vitres du véhicule. - Il fait une de ces chaleurs ! Y. H. (À suivre)