RESUME : Yacine veut épater son amie. Il lui fait visiter son bureau et lui offre un thé et des gâteaux aux amandes… Une hospitalité propre aux traditions dans un cadre très agréable. Ils prirent leur thé et Yacine propose de lui faire visiter le reste de la maison. A sa grande surprise Nacéra remarque que les autres pièces étaient des salons ou des suites de chambres meublés à l'ancienne mode. - Mais, je ne vois pas un autre bureau… où travaillent donc tes collaborateurs ? - Mais en ville, ils viennent me voir quand il y a un problème, sinon la plupart du temps, nous utilisons le téléphone. Par contre, la secrétaire a un petit bureau au fond du couloir. Tu veux le voir ? Nacéra se sent gênée. Après tout, elle n'avait pas à poser toutes ces questions stupides. Yacine a eu la gentillesse de lui faire visiter sa maison, et elle, elle se rendait ridicule avec toutes ces questions. - Non, ce n'est pas la peine. Il se fait déjà tard, tu ne trouves pas ? Yacine la prend par les épaules. - Tu veux rire, il est à peine 18 heures. Et moi qui pensais t'inviter à dîner. - Une autre fois peut-être. - Bon, alors continuons la visite et après je te déposerais chez toi. Il l'entraîne au fond du corridor du premier étage et ouvre une petit porte. Stupéfaite, la jeune femme ouvre de grands yeux. - Un lit à baldaquins ! Il en existe encore ? - Il appartenait à ma grand-mère et ma mère trop sentimentale n'a pas voulu s'en séparer. - Et tu dors là dans ce lit ? - Oui, cette chambre a toujours était la mienne, tant que je ne suis pas marié, je ne vois pas pourquoi j'en changerais. - Mais, je ne vois pas pourquoi tu construis une villa, il y a assez d'espace dans cette maison pour un couple et même un couple avec plusieurs enfants. - Nacéra, s'il te plaît, ne soit pas conservatrice comme ma mère. J'aime cette maison et tout ce qu'elle contient. Mais je préfère voir mes enfants grandir dans une maison plus moderne, plus pratique pour l'époque actuelle. Tu vois, ici, nous replongeons dans le passé. Nous revivons l'époque de nos ancêtres. Mais je préfère vivre avec toi ailleurs avec toutes les commodités… Nacéra ne savait plus quoi répondre… Quelque part Yacine a raison. Oui, cette maison est très belle, mais un peu vieille tout de même. Elle avait même remarqué un ancien puits dans la courette du rez-de-chaussée. - Je te comprends, Yacine. - Enfin, je l'espère. Je ne veux pas que ma femme soit déçue. Il l'attire dans ses bras et se met à l'embrasser. Confiante, Nacéra se laisse faire. Yacine prolonge son baiser, puis se hasarde plus loin, il déboutonne le corsage de la jeune femme… Y. H. (À suivre)