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Un python sème la panique à El-Harrach
Il serait sur les lieux depuis plusieurs mois
Publié dans Liberté le 15 - 11 - 2006

Cet animal a été pris en chasse hier, par les éléments de la Protection civile, déclenchant une vague de panique à Mohammadia, un quartier d'habitude plutôt calme.
Réputée calme et sans histoires, la cité des 618-Logements, dans la commune de Mohammadia (Alger), a connu hier une animation très particulière. Un python d'une race très rare, du moins pour les régions de l'Afrique du Nord, était pris en chasse par une armada d'éléments de la Protection civile. Ainsi, l'information qui circule depuis des mois sur la présence de ce reptile très dangereux s'est confirmée hier après qu'il eut été effectivement vu dans sa cache au niveau du vide sanitaire du bâtiment 11. Il a fallu pour cela mobiliser tous les moyens dont disposait la Protection civile, même s'ils se sont avérés inefficaces devant le gros serpent terré dans un coin à l'accès très difficile. Il faut dire que la foule nombreuse constituée de pompiers, mais aussi de curieux a stressé l'animal qui n'a pas voulu quitter son trou.
Une présence renforcée par le DG de la Protection civile, le colonel El-Habiri, du wali délégué de Dar El-Beïda et des autorités locales. Des instructions supervisées par le colonel Tighrestine vont dans le sens de la capture de l'animal vivant eu égard au phénomène, faut-il le rappeler, très rare si ce n'est l'unique cas dans les annales du pays.
Quant à sa présence sur les lieux et sa taille, les déclarations et autres témoignages sont contradictoires et les spéculations vont bon train. Trois mètres, disent certains, cinq et même douze mètres, affirment d'autres. Pour le moment, aucune confirmation. Même pas celle du vétérinaire qui l'a filmé il y a quelques jours. Le Dr Haffassi, qui travaille à l'Agence de la conservation de la nature au Jardin d'Essais du Hamma a pu le prendre en photo, qui n'est malheureusement pas bien visible à cause du défaut d'éclairage des lieux. Et c'est justement lui et un habitant de la cité qui ont alerté les autorités sur la présence d'un gros reptile.
Les locataires ont également fait part des traces de l'animal. La dernière en date remonte à un mois lorsqu'il a attaqué un chien de race berger allemand, mort le lendemain des suites de morsures graves à la colonne vertébrale. C'était donc une affaire sérieuse qui n'a pas manqué de semer la terreur parmi les habitants de la cité. “Nous avons alerté les autorités locales et la Protection civile sur ce danger, mais personne ne semblait prendre au sérieux cette affaire prétextant l'exagération”, disent des témoins. “Nous avons répondu à l'appel une fois assurés que des dégâts ont été commis. On ne peut intervenir sur la base d'informations non fondées”, rétorqueront respectivement les responsables locaux et ceux de la Protection civile. Hier, les choses étaient en tout cas avérées. L'animal caché entre un pilier et une dalle n'avait que la tête visible.
Des projecteurs alimentés par un groupe électrogène éclairaient très difficilement le vide sanitaire. Les recherches n'étaient pas faciles à mener vu l'inondation des lieux par les eaux usées et le tas de ferraille. Un véritable dépotoir auquel les pompiers se sont attaqués avant de pouvoir dénicher le python.
Le DG de la Protection civile, impatient, s'engouffre vers 14h dans le vide sanitaire pour prêter main-forte à ses hommes. Les recherches menées de l'intérieur et de l'extérieur sont supervisées par le colonel Tighristine. Un monde fou attend la nouvelle. “Kach ma bane ?” lance un gamin. C'est dire que le phénomène a alerté jeunes et moins jeunes. Sur conseil du vétérinaire, on décide de jeter de la neige carbonique sur l'animal à sang froid. Le souffle des extincteurs se fait entendre de l'extérieur.
Entre-temps, on fait appel à des spécialistes en reptiles au cirque italien Il Florilegio. Un gaillard de près de deux mètres, Steve, arrive avec deux collègues, probablement des Indiens. Ils foncent dans le vide sanitaire et ressortent après une vingtaine de minutes. “Ils l'ont perdu. Je n'ai vu que ses yeux jaunes. Je ne peux confirmer quel genre de python”, dira Steve. Selon lui, l'espèce la plus dangereuse, c'est le python Seba.
“Il peut vous avaler un bras en moins d'une seconde. Apparemment, cet animal est très dangereux. Il faut lui fermer les issues et n'en laisser qu'une, celle qui se trouve au niveau de la cage d'escalier”, conseille-t-il. Les autorités le sollicitent pour un dernier conseil, à savoir comment tuer le python si sa capture s'avère impossible. “De l'anhydride de carbone car vous l'empêcherez de respirer.” Au moment où nous quittons les lieux (16h), les pourparlers pour prendre une décision à ce sujet battaient leur plein. Une question reste posée : comment cet animal est-il arrivé sur les lieux ?
“Probablement un éleveur qui a dû l'abandonner”, répond le Dr Haffassi.
ALI FARES


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