La nouvelle recrue kabyle Issa Traoré, qui s'est fait déjà une connaissance en la personne de Barry Demba, espère être à la hauteur de la confiance placée en lui. Il avoue qu'il ne sera pas facile d'égaler la performance de son compatriote Omar Dabo. Il en parle. Liberté : Ce n'est qu'aujourd'hui que vous avez rejoint votre nouvelle équipe alors que vous étiez censé entamer depuis quelques semaines la préparation avec le groupe. Qu'est-ce qui vous a retardé à le faire ? Issa Traoré : Tout simplement parce que j'avais une affaire urgente à régler à Téhéran. C'est la raison qui a retardé ma venue à Alger. Le plus important, c'est d'être ici à Alger avec ma nouvelle équipe, et je suis très content de jouer à la JSK. Après le départ de Omar Dabo au Havre, les kabyles espèrent que vous devenez son digne successeur. Pensez-vous pouvoir faire oublier Dabo ? (Il observe un moment de silence). Dans la vie, il faut être ambitieux et, en même temps, travailler pour atteindre un but précis. Il est encore prématuré d'avancer quoi que ce soit. Je viens tout juste de débarquer dans un pays que je ne connais pas. Il est clair que j'ai besoin d'un temps d'adaptation pour m'habituer à son mode de vie. Certes, je souhaite marquer de mon empreinte ce club, comme il l'a si bien fait mon ami Dabo, mais ce ne sera pas facile de le faire. En d'autres termes, ce sera vraiment difficile de remplacer Dabo et marquer au moins un but par match. Peut-être que vous aurez la chance de le faire ce samedi contre l'ES Sahel ? Je n'en suis pas sûr. Pouvez-vous être plus explicite ? Je ne me suis pas entraîné durant 20 jours et, de ce fait, je me demande comment va-t-on me faire jouer. Je ne sais pas si trois jours d'entraînement seront suffisants pour être d'attaque. Donc, rien n'est encore sûr. La décision reviendra à l'entraîneur. N. T.