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Beaucoup reste à faire
Contrôle de la qualité des produits alimentaires
Publié dans Liberté le 27 - 08 - 2008

Assurer la disponibilité de produits alimentaires sains est un signe de développement et un gage de sécurité sanitaire.
Le contrôle des produits alimentaires est une action qui s'inscrit dans l'intérêt de la santé publique. Destinés à l'alimentation humaine, ces produits peuvent, quant ils sont périmés ou quand ils ne répondent pas aux normes, représenter de réels dangers pour les consommateurs. C'est pourquoi leur contrôle doit être un souci permanent des organismes chargés de veiller au respect des normes de fabrication et des conditions d'hygiène sur les lieux de vente.
À ce sujet, M. Mourad Dif, marchand de volaille, a relevé lors de la conférence de presse animée hier à Alger par l'Union nationale des commerçants algériens (UGCAA), le dysfonctionnement du contrôle depuis la fermeture des abattoirs publics. Il affirme à cet effet que “les vendeurs de viande blanche sont obligés d'avoir leurs propres abattoirs, mais les vétérinaires n'arrivent sur les lieux qu'à 9h, alors que les marchés ferment à 13h. Par ailleurs, ces mêmes vétérinaires ne travaillent pas les jeudi et vendredi, pourtant les activités d'abattage continuent car le consommateur refuse d'acheter les produits non frais”. Il soulève un autre problème, celui de l'abattage clandestin qui se pratique en plein jour. Il citera à cet effet l'exemple du marché de Larba où des commerçants “clandestins” égorgent des poulets sur place sans aucune mesure d'hygiène et sans être inquiétés. Il réclame un contrôle rigoureux mais qui touchera tout le monde. Par contrôle, le législateur algérien n'a ciblé que les commerçants détenteurs d'un registre du commerce, laissant dans l'opacité la plus totale le secteur informel qui continue à prospérer malgré les dangers qu'il représente. Les personnes décédées suite à la consommation du casher avarié en 1998 à Sétif avaient toutes acheté le produit incriminé auprès de vendeurs clandestins. Certes, le producteur dudit casher a été condamné à mort, mais les investigations judiciaires ne sont pas allées très loin pour situer les autres responsabilités, comme celle relative à l'inexistence de contrôle. Cet épisode douloureux n'a pas servi d'exemple aux responsables du pays pour instaurer des règles strictes en matière de contrôle. Dans tous les pays du monde, existent des marchés, mais ceux qui s'adonnent au commerce sont tous recensés. Le commerce ambulant est une activité reconnue et par le passé, seuls les détenteurs d'un registre du commerce pouvaient ouvrir des étals dans les marchés hebdomadaires ou faire des tournées. Aujourd'hui, afin éviter les réactions violentes des chômeurs convertis en commerçants “clandestins”, les autorités ferment les yeux sur ce genre d'activités malgré les grands dangers que cela représente. Pourtant, il serait plus judicieux de recenser ces vendeurs et d'organiser les marchés hebdomadaires, cela ferait d'eux de vrais commerçants et l'Etat pourrait ainsi percevoir les impôts tout en gardant un œil sur ce nouveau créneau. L'argent ainsi généré sera par exemple utilisé par les collectivités locales chargées de nettoyer les espaces de vente. L'assainissement des activités commerciales s'avère indispensable pour éviter d'autres épisodes semblables à l'épidémie de botulisme due au casher à Sétif en 1998. Le contrôle doit en premier lieu toucher les commerçants clandestins car ceux exerçant avec un registre du commerce ne peuvent que rarement être tentés de vendre des produits avariés : ils ont une adresse et ils sont solvables. Par contre, les vendeurs à la sauvette sont attirés par le gain facile et ils sont disposés à écouler tout ce qui génère des bénéfices. Le contrôle doit être permanent pour assurer une qualité irréprochable, car les clients qui sont contaminés par des produits avariés sont soignés avec les deniers publics. Le contrôle doit concerner tous les commerces car chaque activité a ses spécificités. Les huiles saturées (elles ne sont pas changées quotidiennement) utilisées par les vendeurs de zalabia sont cancérigènes, faut-il le rappeler. Les contrôleurs du ministère
du Commerce qui disposent d'appareils spécifiques pour la vérification de la qualité des huiles de friture sont appelés à redoubler de vigilance.
S. I.


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