Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPET) va rentrer en grève, avec les partenaires de l'éducation, dès le 25 du mois courant et cela pour trois jours. C'est ce que les responsables ont annoncé lors de la clôture, hier, des travaux du conseil national tenu pendant 2 jours en présence des délégués venus de 36 wilayas à Blida, a- t-on appris d'un communiqué rendu public par le syndicat. Le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPET) va rentrer en grève, avec les partenaires de l'éducation, dès le 25 du mois courant et cela pour trois jours. C'est ce que les responsables ont annoncé lors de la clôture, hier, des travaux du conseil national tenu pendant 2 jours en présence des délégués venus de 36 wilayas à Blida, a- t-on appris d'un communiqué rendu public par le syndicat. Les travaux ont porté essentiellement sur l'évaluation des travaux de la commission mixte : ministère de l'Education- SNAPEST, sur la question des problèmes particuliers des enseignants du sud. Des travaux considérés comme non fructueux par le conseil qui «constate avec amertume que nos décideurs, faute de considération et d'orientation susceptibles de donner un sens à leurs missions, passent leur temps à éteindre le feu au lieu de prendre en charge les problèmes des fonctionnaires avec clairvoyance». Après le report de leurs grèves, prévues initialement lundi dernier, le SNAPEST a décidé que ce mouvement sera reporté pour le 25 avril, afin de garantir la réussite de cette action. Cette dernière intervient, selon les syndicalistes, alors que les autorités publiques tiennent un silence considéré comme «injustifiable» par les syndicalistes quant aux problèmes que rencontre le secteur. Notamment, la classification des fonctionnaires sur la grille des salaires et la non-application de la prime IATC estimée aux environs de 50% du salaire de base. L'ajustement des primes du Sud ainsi que les logements qui «tardent à être régularisés malgré le problème posé depuis plus d'une année. Pour cela, une plateforme de revendications a été dégagée. Reflétant les problèmes dans lesquels se retrouve le corps de l'enseignement avec des objectifs socioprofessionnels, cette liste se résume en huit points essentiels dont la revalorisation de la prime de zone avec un calcul sur la nouvelle base du salaire de base avec effet rétroactif depuis le 1er janvier 2008. L'accélération du processus de la mise en vigueur du nouveau décret qui remplace et annule celui de 94/158 relatif aux techniques de gestion des services sociaux. L'intégration des enseignants du cycle secondaire de type 13 pour 14, en adoptant le critère d'ancienneté. La retraite après 25 ans de service et la mise en place de mécanismes pour la sauvegarde du pouvoir d'achat. Aussi, cette action dont le préavis sera déposé dimanche prochain, sera suivie par un autre mouvement du 2 au 4 mai prochain par les enseignants. Karima Hasnaoui