La plage de Chenoua a été, dans la matinée du 29 mai 2011, le lieu de lancement de l'opération «Blanche Algérie», initiée par la Direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya de Tipasa, en collaboration avec plusieurs partenaires dont la Direction du tourisme, l'AWEM, la wilaya et les APC. Le coup d'envoi officiel de cette opération de l'édition 2011 a permis aux différents responsables sur le terrain de s'enquérir sur les moyens humains et matériels mis à la disposition des participants pour débuter le nettoyage de la grande plage de Chenoua qui accueille des milliers d'estivants durant l'été. Selon Mme Klassis Saïda, chef du service de la DAS, «pour l'édition 2001 de Blanche Algérie, nous avons consacré une enveloppe financière de 121 millions de dinars afin de prendre en charge 40 projets, répartis dans 25 villes de la wilaya ainsi que dans 15 sites de baignade. Pratiquement, c'est tout le territoire de Tipasa qui est visé par cette campagne». Quant à Mme Mouaouène Aïcha, la directrice de l'action sociale, à Tipasa qui intervient pour nous rappeler que «chaque équipe bénéficiaire d'un projet a à sa disposition un kit complet pour travailler dans d'excellentes conditions. Diversement dit, ceux apprêtés aux sites de baignade sont dotés de tee-shirts, casquettes, brouettes, pelles et râteaux, tandis que dans les zones urbaines, les jeunes œuvreront avec des combinaisons, avec tout l'outillage nécessaire.» Pour ce qui est de la création d'emploi, l'édition 2011 propose, à cet effet, 280 postes, soit, à raison de 7 travailleurs pour chaque projet. «L'innovation pour cette année est de taille pour ce dispositif. En effet, précédemment, les contrats signés dans le cadre de Blanche Algérie avaient une durée de vie de neuf mois sous la formule de trois mois reconductible. Dorénavant, les clauses du contrat ont évolué dans le sens où les jeunes sont recrutés pour un contrat d'une année. Mieux encore, on va les encadrer afin de créer leurs propres petites entreprises par l'intermédiaire de l'Angem (micro-crédits)», dévoile la même responsable. Ainsi donc, avant l'achèvement du contrat d'une année, explique-t-elle, les jeunes ouvriers en question prendront contact avec la DAS en vue d'entamer les procédures d'octroi du micro-crédit. Cela étant, pour donner corps à cette initiative, il faut en amont un travail de groupe incluant l'ensemble des organismes et structures intéressées à commencer par les APC. «Après une année de travail, les jeunes pris en charge dans le cadre d'Algérie Blanche réuniront assez d'expérience pour leur permettre une insertion réussie dans le monde du travail en bénéficiant d'un micro- crédit. Pour autant, l'accompagnement de cette insertion doit se faire en synchronisation avec, entre autres, les APC, ainsi que les organismes en charge de la gestion des cités, à savoir l'EPLF et l'OPGI», confie, pour sa part, la directrice chargée des programmes et d'emplois et d'insertion au niveau de la direction générale de l'Agence de développement social (ADS), présente, hier, à Chenoua. En plus du fait que Blanche Algérie offre aux jeunes une opportunité d'emploi, il y a lieu également de signaler que l'un des objectifs visés est justement de leur éviter de sombrer dans la délinquance» conclut notre interlocutrice.
