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Saïb n'est plus entraîneur
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

«14-45», détrompez-vous, ce n'est pas le titre d'un film ou d'un nouvel habit destiné aux 14-45, mais plutôt d'une série qui intéressera les réalisateurs de films consacrés aux sports.
Le chiffre 14 est le nombre de défaites consécutives enregistrées par la JSK et le chiffre 45 est le nombre d'entraîneurs ayant laissé leurs empruntes sur la pelouse du 1er-Novembre depuis 1977, du temps de Khalef et Harouni et des 68 coachs depuis sa naissance. Une équipe qui a favorisé les nationaux, le dernier en date est Moussa Saïb qui vient de remettre le brassard d'entraîneur pour la quatrième fois au président Mohand Chérif Hannachi. «Le limogeage de Saïb était devenu inévitable. Après s'être rendu compte des insuffisances dont souffrait l'équipe, il a été décidé d'un commun accord de se séparer de ses services», a expliqué le président de la JSK lors d'une conférence de presse animée à Tizi-Ouzou. Le patron n'aurait pas aimé également «ses déclarations à la presse qui ne relèvent pas de ses prérogatives», en l'occurrence, la programmation du championnat, les déplacements en Afrique… Et de souligner avec force que son entraîneur «est parti en France le 29 août, il n'a pas assisté à la reprise des entraînements jeudi dernier, il arrive avec quarante minutes de retard. Une lettre de rappel à l'ordre lui a été adressée. Nous l'avons convoqué à une réunion de travail pour mettre de l'ordre, mais il a brillé par son absence. Alors, j'ai pris la décision de mettre fin à ses fonctions». Pour Moussa Saïb, les choses ne se seraient pas passées ainsi. Il le dit à un confrère qui a réussi à l'interroger : «Cela fait quelques semaines que quelque chose se tramait derrière mon dos. Il est vrai que les résultats de la coupe de la CAF n'étaient guère reluisants mais nous nous sommes entendus pour faire l'impasse sur cette compétition et préparer surtout une bonne équipe pour le championnat. Personnellement, j'ai profité des congés de l'Aïd pour régler quelques problèmes personnels en France et à mon retour, je reçois une lettre d'avertissement de la part de la direction du club qui me reproche soi-disant un manque de rigueur dans mon travail et surtout mes déclarations à la presse. C'est du n'importe quoi, mais j'ai aussitôt compris qu'on voulait me pousser vers la porte de sortie. C'est ce qui m'a obligé de mon côté à me retirer le plus normalement du monde de la barre technique de la JSK, ce qui est malheureux à quelques jours seulement du début du championnat». Voilà deux versions qui ne sont pas faites pour arranger les choses, ni tenter une éventuelle réconciliation. Il est clair que cette décision ne peut pas laisser indifférent le supporter qui a déchiré ses pantalons sur les bancs des gradins des stades où évoluent son club préféré, en l'occurrence la JSK. Mais que se passe-t-il dans ce club, qui au demeurant est le premier club qui «roule» sous l'étiquette de club professionnel ? C'est embêtant quand même pour cette équipe qui nous pousse vers ses carnets d'histoires dont ses notes font la fierté de cette dynamique équipe de Kabylie née en 1928 sous le sigle d'Association sportive musulmane avant d'évoluer sous le fanion «Rapide Club de Tizi Ouzou» puis en Vert et Rouge. Elle fait ses premiers pas officiels sur le stade le 13-Octobre-1946, par une éclatante victoire contre la JS Alma (6-1). Voilà bien une belle histoire à raconter à la génération future. Ce n'est pas sportif tout ça ! Nous souffle à l'oreille un vieux de la vieille qui aime bien rappeler à qui veut bien l'entendre l'ambiance des années 1975-1986 d'Amara, Sadmi, Larbès, Haffaf, Adghigh, Abdeslam, Dries, Fergani, Bouiche et de bien d'autres. La JSK n'est pas celle de ces années là. Il lui manque cette «odeur de la terre». On a l'impression qu'elle a même laissé volontairement ou naïvement s'écraser dans une flac d'eau, ce qu'elle a de tout temps défendu. Difficile de croire que ce club qui reste une référence puisse se tromper de jeu, alors que le jeu des entraîneurs ou le défilé des entraîneurs n'est pas fait pour ce club qui a de tout temps chercher la stabilité. On finira par croire que la roue tourne pour tout le monde, joueurs et coachs, puisque là, on est au chiffre 45. C'est énorme pour un club de qualité. Il faut mettre un terme à cette valse d'entraîneurs… Un vétéran, ami à l'excellent joueur Mourad Derridj des années 1967, en pleine discussion dans la rue animée de Tizi Ouzou, dira avec rage «pour un oui ou pour un non, on procède au changement, cela ne servira absolument à rien. On est fatigué, on arrive plus à vivre avec notre équipe. Il y a trop de changements de joueurs, trop de politique, ce n'est pas ça le football et il n'a jamais été ainsi chez nous. Nous voulons retrouver notre équipe, saine, solide et animée par des joueurs qui veulent avant tout mettre en valeur le football de la région, son professionnalisme, son sérieux et sa stabilité. Cela suffit de jeter de l'argent par les toits, nous voulons notre JSK, aussi propre que celle des années 1970». C'est monstrueux pour un club qui enregistre en un temps record 14 défaites successives. Et maintenant ? Ce n'est pas à nous de répondre certes, mais l'on ne peut pas aussi se priver de se poser la question ? Que pense la rue ? Elle est inquiète, selon les avis recueillis. Elle ne comprend pas ce qui se passe. Saïb, lui qui n'était pas étranger à la JSK, lui qui a encadré, faut-il le souligner, quatre fois cette équipe, le voilà aujourd'hui obligé de s'effacer au profit d'un étranger, à savoir l'ex-sélectionneur de la Guinée et de la République Démocratique du Congo, Patrice Neveu avec qui des négociations seraient en cours. Rien n'est sûr mais ce ne serait pas Aït Djoudi, comme annoncé il y a quelques temps. Si cela se confirme, la JSK accueillera le 8e entraîneur étranger de sa vie.

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