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Bataille à Alep et rencontre à Téhéran
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 08 - 2012

La crise en Syrie et la bataille que se livrent les acteurs régionaux et internationaux précisément depuis la transformation de la contestation pacifique en Syrie en opposition armée sont à la croisée des chemins.
Si la bataille de Damas devait ouvrir la voie pour l'établissement d'un espace géographique or de la souveraineté syrienne a eu un effet contraire, le choix d'Alep pour être cet espace n'est pas fortuit. Capitale économique de la Syrie et pas loin de la Turquie, Alep devait pour les Occidentaux et leurs alliés être la reproduction typique du scénario Benghazi dans la crise libyenne. D'autant plus au vu de l'échec de voir Darâa, être «Benghazi de Syrie» au début de la crise dans le pays, en mars 2011, précisément dès la transformation de la contestation pacifique de Syriens en action armée. L'appel pour une intervention étrangère des membres du Conseil national syrien a apporté les décantations entre acteurs et à divers niveaux. Sur le plan régional, l'échec de l'organisation de Nabil El-Arabi, dans sa sollicitation du Conseil de sécurité de l'ONU pour l'adoption de résolution contre Damas, à l'exemple du scénario libyen, a accentué la radicalisation des positions des uns et des autres. Si politiquement le triple veto sino-russe a été brandi au Conseil de Sécurité, la mission du médiateur onusien pour la Syrie, Kofi Annan, a révélé l'absence de volonté politique réelle de certains pour le soutien des six points du Plan Annan. Ce qui s'est illustré par des informations avérées faisant état d'envois de combattants djihadistes en Syrie, d'armes, de munitions et de soutien logistiques aux groupes armés par les monarchies du Golfe et la Turquie. Rôle en traduction de la feuille de route de Washington, Paris et Londres en direction de la crise en Syrie, notamment pas les réunions «des amis de la Syrie», dont la prochaine rencontre se tiendra au Maroc. C'est ce qu'a annoncé le ministre délégué marocain aux Affaires étrangères, Youcef Amrani, à l'issue de ses entretiens avec les responsables américains à Washington. Rappelons que depuis le début du mois en cours, en assurant la présidence du Conseil de sécurité, la France est limitée dans ses manœuvres au sein du Conseil de sécurité et s'illustre par d'autres voies dont la réunion précitée et prévue au Maroc. En attendant, l'issue vers laquelle semble se diriger le destin d'Alep marquera le tournant principal qu'empruntera la crise en Syrie et par conséquent le rôle des soutiens en direction des groupes armés. L'institution militaire syrienne a entamé, hier, ses opérations visant l'échec du plan visant à transformer Alep en zone sous le contrôle des groupes armées et de leurs soutiens, principalement la Turquie limitrophe de la ville d'Alep. La tenue aujourd'hui à Téhéran d'une rencontre, la première du genre dans ce pays opposé à l'intervention étrangère en Syrie, l'arrêt de l'effusion du sang syrien et en soutien à processus politique inter-syrien constitue aussi une nouvelle donne en direction de la crise en Syrie. Ceci d'autant plus que la réunion se tient au moment où le sort d'Alep est entrain de se décider. A cela vient s'ajouter la visite de responsables iraniens en Turquie après celle effectuée par Hillary Clinton et l'expression de plus en plus large au sien de l'opinion turque qui s'oppose à la politique de« sous-traitance » menée par le Premier ministre Erdogan et son staff gouvernemental en direction de la crise en Syrie. Par ailleurs, si le médiateur onusien a tranché dans sa décision de mettre fin à sa mission la fin du mois en cours, il est à rappeler que la dernière mission de Kofi Annan relative à la tenue de la réunion du Groupe de contact sur la Syrie qu'a abrité Genève a souligné l'importance de la présence de l'Iran à cette rencontre. Ce qui a n'a pas été le cas après que les pays occidentaux, à leur tête Washington, ont refusé de se souscrire à la proposition d'Annan. Le facteur temps étant déterminant pour les uns et les autres, ces deux derniers mois, le rythme accéléré des batailles et l'intensité des combats renseignent amplement sur la nature exacte de ce que sont réellement les dessous et les visées escomptés par la crise en Syrie. L'envoi d'armes dont bon nombre de fabrication israélienne, de combattants djihadistes libyens, tunisiens, tchéchènes, d'experts militaires saoudiens, qataris, turcs et occidentaux en soutien au groupes armés en Syrie, la présence de membres de l'organisation terroriste Al-Qaïda, dont bon nombre d'attentats perpétrés contre les civils syriens et les forces gouvernementales portent leurs empreintes selon les déclarations de responsables syriens et étrangers. Sans ambiguïté, le scénario orchestré par Washington et ses alliés, notamment Israël, vise l'effondrement de l'Etat syrien au profit de l'hégémonie américano-israélienne bousculée par la venue sur la scène internationale de nouvelles forces économiques sur la scène mondiale, notamment les pays du Brics dont l'Iran et la Syrie constitue un maillon incontournable à ce niveau.

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