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L'empreinte indélébile de l'Entente de Sétif
Publié dans La Nouvelle République le 21 - 08 - 2012

L'Entente Sportive de Sétif, une équipe de football parmi les «moins âgées» de l'élite nationale (elle est née en 1958), aura réussi, grâce à des générations de joueurs exceptionnels et à un esprit de corps remarquable, à marquer de son sceau le sport algérien de l'indépendance à aujourd'hui.
Créée sous l'impulsion du regretté Layas, de son vrai nom Ali Benaouda, l'Entente qui choisit pour couleurs le noir et le blanc, commença à faire parler d'elle dès 1963 en signant un «pacte d'amour» avec la coupe d'Algérie qui atterrira à 8 reprises à Sétif. Un pacte d'amour avec Dame coupe Le premier trophée fut remporté le 12 mai 1963 au stade d'El Anasser (aujourd'hui 20-Août 1955) face à une valeureuse formation de l'Espérance de Mostaganem, battue sur le score de 2 buts à 0. Une finale que les sétifiens durent rejouer après que le premier match, disputé sur le même terrain quelques jours auparavant (le 24 avril), s'était soldé par un match nul (1-1). Cette année-là, l'Entente possédait un effectif très talentueux avec le gardien Ferchichi, les frères Boulekfoul, Bourouba, Neggache, Benkari, Mattem, Koussim, Benmahmoud et autres Khemicha. Ce seront pratiquement les mêmes joueurs qui récidiveront une année après en remportant, le 17 avril 1964, leur seconde coupe d'Algérie d'affilée en disposant (2-1) du MO Constantine des Benbaâtouche, Sofiane, Abdennouri et Zefzef grâce à deux réalisations du regretté Rachid Benkari. La légende d'«El Kahla ou Beïdha» venait alors de naître, d'autant que l'équipe d'Aïn Fouara, une nouvelle fois vainqueur de la coupe en 1967 après avoir disposé en finale de la JSM Skikda (1-0), intègre de nouveaux éléments qui sauront faire bon usage du flambeau qu'ils saisiront des mains de la première génération. Les frères Salhi, Fellahi, Gaâgaâ et le cadet des Mattem seront bien au rendez-vous, le 19 mai 1968, pour battre (3-2 a.p.), au terme d'une partie épique, considérée encore aujourd'hui comme une des plus belles finales de coupe d'Algérie, le NA Hussein-Dey où brillaient Bouyahi, Nazef, Oualiken, Bousseloub et Bahmane. Un premier doublé pour le 10e anniversaire de l'Entente L'année 1968 restera d'ailleurs gravée dans les annales du côté de la capitale des Hauts-plateaux, puisque l'équipe qui fête ses 10 ans d'existence réalisera son premier doublé coupe-championnat au terme d'une magnifique saison qui voit l'éclosion au plus haut niveau d'Abdelhamid Salhi qui sera l'icône du club durant de longues années. S'ensuit alors une période de «vaches maigres» puisque l'ES Sétif devra attendre 12 ans, soit l'année 1980 pour atteindre à nouveau la finale de la coupe d'Algérie. Comme pour ne pas faillir à la tradition, les sétifiens désormais «new look» avec les Cheniti, Griche, Khalfa, Saoud, Khalfi et Arabat rentreront une fois encore avec la coupe dans leurs bagages grâce à un but de Layachi Arabat. Les victoires en coupe s'espaceront dès lors quelque peu, mais l'équipe chère au regretté Layas se rappellera régulièrement au bon souvenir des sportifs algériens en décrochant le trophée le 5 juillet 1990 aux dépens du MSP Batna (1-0), puis le 1er mai 2010 en disposant de l'autre club des Aurès, le CA Batna (3-0), et enfin le 1er mai 2012 en venant à bout du CR Belouizdad (2-1). Toutes les finales gagnées, même les plus «improbables» Les années 1980-1990 seront celles de l'émergence d'autres talents parmi lesquels Adjissa, Zorgane, Boulahdjilet, les frères Bendjaballah, Gherib, Osmani et autres Serrar. L'Entente sétifienne aura réussi l'incroyable pari de remporter toutes ses finales, même les plus improbables à l'image de celle disputée face à l'USM Alger en 1980 et qui avait vu les Algérois dominer la rencontre de la tête et des épaules. Mais il était dit que la coupe d'Algérie et l'ESS, c'est plus que du football, c'est une histoire d'amour qui n'est sans doute pas finie. Evoquer l'Entente de Sétif sans se souvenir du regretté coach Mokhtar Arribi («Zinzin» pour les intimes) serait sacrilège. Le nom d'Arribi, tout comme celui de Layas, est définitivement lié aux «Noir et Blanc». Technicien passionné, cet entraîneur hors-pair aux airs de gentleman et aux longs favoris grisonnants, était surtout connu pour son intransigeance sur les questions de discipline. Rusé, très observateur, il n'avait pas son pareil pour transcender ses joueurs et «humer» les bons coups. Un palmarès exceptionnel et une aura internationale naissante Comment ne pas évoquer non plus Abdelhamid Kermali, le «Cheikh», qui fut joueur, entraîneur-joueur et coach de l'ESS et qui reste à ce jour, l'unique sélectionneur de l'équipe nationale à avoir remporté un titre majeur à la tête des Verts, la CAN-1990, en l'occurrence. En plus de ses talents reconnus d'entraîneur, il reste aussi un exceptionnel découvreur de talents. Si Adjissa a pu émerger, c'est grâce au «Cheikh qui le (dénicha) alors qu'il végétait à l'USM Sétif à l'âge de 24 ans. L'Entente de Sétif, en 50 ans d'indépendance, c'est aussi 5 titres de champion d'Algérie (1968, 1987, 2007, 2009 et 2012), un titre de champion d'Afrique des clubs champions (1988), un titre de champion afro-asiatique (1989), 2 titres de champion arabe (2007 et 2008), une coupe nord-africaine des clubs champions (2009), une coupe nord-africaine des vainqueurs de coupe (2010) et une Super-coupe de l'Union nord-africaine de football (UNAF), en 2010.

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