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Conflit de générations ou incompatibilité d'humeur
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 09 - 2012

Ce qu'on vous rapporte remonte aux années 1970 et a marqué notre vécu. Cela s'est passé au temps d'une mutation grave subie par notre société et due à l'évolution en mal des mentalités dont la conséquence majeure a été la séparation des vieux et des jeunes. En dépit des impératifs de la société traditionnelle, les jeunes couples voulaient vivre leur vie et coupés de leurs parents. Leur rêve était de choisir pour leur mariage le partenaire qui leur convenait, de vivre dans une totale indépendance, de voyager dès qu'ils en avaient l'envie.
La séparation a été si brutale que les parents n'ont pas cessé de parler d'abandon ou de manquement aux devoirs sacrés. C'est pourquoi les mariages de la période post-indépendance, un objet de discussion privilégié pour les vieux et d'inspiration pour les chanteurs et les écrivains, ont été perçus comme le prélude à un changement irréversible dans la société. Un couple largement représentatif de sa génération Il en porte les marques. D'un commun accord, les partenaires ont brisé les tabous, contribué à la révolution des mentalités en constituant un couple conforme à leur volonté. Cependant, ils ont pris de la sorte l'entière responsabilité de leur union à vie qui s'est soldée en définitive par un échec. Les parents qui, conformément aux traditions, s'occupent de tout le cérémonial, n'ont pas été consentants. Ils ont laissé faire même si les convenances en ont pris un sérieux coup. Quelques pères et mères interrogés à ce sujet affirment être satisfaits parce que, pour eux, ce qui compte le plus, c'est de les voir mariés. Avec le temps, on finit par se résigner à son triste sort, car en laissant partir les héritiers mâles, ce sont des rêves échafaudés au fil des années que l'ont voit s'écrouler, et se retrouver seuls dans la vieillesse, c'est le drame pour les parents. La colère est parfois telle que les mères surtout maudissent leur fils qui a choisi ce qu'elles appellent communément «une fille de la rue». Nous avons fait tout ce long détour pour faire comprendre le cas de Kaddour, enfant gâté de la famille et qui a épousé, sans demander conseil à ses parents, une fille qu'il avait rencontrée en ville lorsqu'il était venu faire des études. Ce qui a beaucoup choqué les parents, c'est le fait que leur fils a accepté les exigences de sa compagne : ne pas aller chez les parents du garçon et ne pas les recevoir dans l'appartement qu'ils venaient d'acquérir auprès de la société qui les avait embauchés. Des années ont passé et le fils avait poussé l'ingratitude au point d'oublier son père et sa mère. Ces derniers n'avaient rien perdu de leurs sentiments si bien qu'ils décidèrent un jour de rendre visite à leur garçon pour qui ils avaient fait tant de sacrifices. Ils fixèrent une date, mais pauvre d'eux, ils reçurent une réponse qui leur demandait de ne pas y aller. Lorsqu'elle reçut la nouvelle de cette visite, la femme de l'ingrat fit un scandale. «Je ne veux pas les voir ici», dit-elle au mari, et pendant des jours elle ne cessait de répéter à son époux que si ses parents osaient venir, elle leur fermerait la porte au nez, et qu'en cas d'insistance de leur part, elle déciderait de ne pas leur faire même une tasse de café. Pourtant, les épousailles ont eu lieu en leur absence et jamais cette méchante jeune femme n'avait cherché à voir ceux qui étaient ses beaux-parents. Elle voulait les gommer définitivement. Ce qui s'est passé avec ses parents Elle eut la punition qu'elle méritait. Et plus tard lorsque ses propres parents ont annoncé leur intention de venir passer un séjour chez elle, elle eut aussitôt l'envie de danser. On dit qu'elle esquissa même quelques mouvements d'extrême joie. En cette heureuse occasion, son mari avait été chargé de cuisiner le repas par lequel madame voulait accueillir ses parent qu'elle avait hâte de voir. Je vais leur apprêter le repas qui les honore le plus, lui dit l'époux qui, en réalité, préparait un divorce en bonne et due forme. Pour ce jour-là, le mari prit une grande cocotte qu'il avait pris soin de remplir à craquer de petits morceaux de papier formant une très grosse boule compacte parce qu'il en avait mis au maximum pour faire déborder à l'ouverture de la marmite et pour que les bouts de papier se répandent partout. Ce qui se produisit après que les beaux-parents eurent mis les pieds dans l'appartement. «Vous voilà arrivés au moment du déjeûner, soyez les bienvenus !» leur dit le gendre. Et sitôt que les embrassades et congratulations furent finies, on se prépara à manger après que la table eut été mise. La cocotte avait été remplie à craquer puis chauffée de manière à faire tourner la toupie annonçant la cuisson et à rejeter d'un seul coup son contenu. Ce qui devait arriver, arriva. Dès que le couvercle fut retiré, des milliers de bouts de papier furent éjectés dans tous les sens en produisant un bruit assourdissant et significatif. Cela voulait dire que l'union avec celle qui avait été sa femme, s'arrêtait là définitivement. «Tu ne veux pas de mes parents, je ne veux pas des tiens. Notre vie commune n'a plus raison de continuer. Prend tes effets et va avec tes parents. Je ne veux plus te revoir !» dit le mari dans un ébahissement général.

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