Certains spécialistes du ballon rond abusent servilement dans les flagorneries et les basses flatteries quand ils évoquent l'apport de Mohamed Raouraoua dans le football. Ils en abusent tellement qu'on croirait que cette discipline a atteint les sommets. Sur les plateaux de télévision, toutes sortes de fleurs sont jetées à la face de Raouraoua, le messie (Messi) de notre football. A chacune de leur sortie, le président de la FAF est élevé au rang de personnage providentiel, à travers lequel passera le salut du football. Ces flagorneurs ont une facilité déconcertante dans l'élocution imprégnée bien sûr d'éloges et de louanges à faire tomber à la renverse tellement elles sentent la «chitta» à mille lieux sous terre. En fait, qu'a-t-il fait Raouroua pour le football algérien pour mériter toutes ces flatteries ? Depuis son arrivée à la tête de la FAF, il n'a fait «qu'importer» les joueurs pour monter une équipe nationale dont les résultats sont en dents de scie. Sur le plan local, il a échoué dans l'instauration du professionnalisme et dans le championnat, toutes catégories confondues règne un désordre qui n'a d'égale nul part ailleurs. Les équipes nationales de la catégorie jeune n'existent que sur le papier et elles ne font qu'une brève apparition à chacune de leur participation à une compétition internationale. Et la liste n'est pas exhaustive car l'énumération de tous les échecs de Raouraoua sont tellement nombreux. Pourtant, les flagorneurs trouvent à redire et considèrent le président de la FAF a réussi dans son œuvre de rehausser le prestige de notre football. Ce qui n'est pas le cas évidemment quand bien même tous les spécialistes du ballon rond sont unanimes à prétendre le contraire. C'est bizarre tout de même que les échecs sont de cette manière transformés en succès ou en réussite pour des raisons que tout le monde sait.