Le secrétaire d'Etat à la jeunesse, Belkacem Mellah, a déclaré au cours de sa visite dans la wilaya de Boumerdès que «les jeunes ayant bénéficié de contrats d'emploi temporaires seront intégrés dans leur poste de travail comme permanents d'ici la fin de l'année en cours». Il est à rappeler que l'Etat a préconisé antérieurement un poste d'emploi de deux à trois ans avant la permanisation. Mais devant les revendications contre la précarité de l'emploi, le gouvernement Sellal vient de lever cette condition. Par ailleurs, M. Mellah a annoncé que des actions de volontariat pur la dépollution de la mer et des plages ainsi que des cours d'eau vont se multiplier avant le 1er juin, date de lancement de la saison estivale et de la fête de l'enfance. Pour ce faire, le secrétaire d'Etat a dénoncé «les comportements immoraux» qui portent atteinte à l'environnement. La bataille de l'eau passe également, selon lui, par la préservation de ce liquide précieux de la pollution que menace le manque de civisme des citoyens à travers des comportements condamnables comme l'ont démontré les tonnes de détritus et d'objets insolites lors de l'opération de nettoyage de la Méditerranée et de nos plages. C'est pourquoi, il a promis que la liste des associations de jeunesse sera assainie pour ne laisser que celles qui activent vraiment et «non pas celle dont le rôle se réduit à dénoncer ou à soutenir les actions des pouvoirs publics». Ainsi, il a révélé que sur 90 000 associations existantes, seules 22,4% touchent au secteur de la jeunesse et une petite partie de ce pourcentage active réellement. Pour rappel, le secrétaire d'Etat s'est rendu au niveau des maisons de jeunes de Boudouaou et de Corso avant d'inspecter le CS de proximité de Boudouaou qui subit une rénovation. Auparavant, il avait inauguré le salon national des clubs verts qui se déroule à la Maison de la culture Rachid-Mimouni, au chef-lieu de wilaya. Dans le hall, il a eu un aperçu des activités des clubs verts. A l'issue de sa visite, il a rencontré des représentants de la jeunesse locale et des clubs verts participants à ce salon. Ces représentants ont pris la parole pour poser des problèmes comme la confusion dans les tutelles : «Un club vert dépend-il du ministère de la Jeunesse ou de celui de l'Environnement ?» Un autre orateur a mis en exergue l'insuffisance des moyens et surtout de la subvention de 10 millions que les associations reçoivent annuellement sans discrimination concernant l'activité ou non. L'Etat semble donc décidé à remettre de l'ordre à ce niveau.