Le baroudeur Zaoui Mohamed reste et restera l'une des figures emblématiques de la balle ronde et l'un des grands hommes que la JSM Tiaret a enfanté. Quant à Ould Bachir Madjid, surnommé la tête et les jambes en acier des Bleu, lui aussi restera la légende vivante. Sous le haut patronage du wali de Tiaret, Hadj Bousmaha Mohamed, Tiaret a abrité les festivités de leur jubilé. L'histoire d'amour de Zaoui au football a commencé très tôt sur le terrain de tennis «Boule men» actuellement «le jardin Bouskarin» comme les autres jeunes de son âge. Il tapait la petite balle dans les différents quartiers Franzy, Lombard, CIA, Ganiber, Sidi Khaled et autres lieux de l'ancienne Tihert. C'est là que le Keita tiaretien tente sa chance au club de la JSM Tiaret avant de rejoindre le sol des Hamraoua à Oran, et c'est à partir de ce moment-là que la carrière du talentueux Zaouïa Mohamed va prendre une autre dimension. A l'âge de 17 ans, le baroudeur jouera au côté de la muraille des Fennecs Tahar Benferhat, Krimo, Souidi Benaissa, Bermati, Kharroubi dit Japon et autres figures de proue et sur un parcours de quarante années. Il rencontre les internationaux des différentes régions tels que Lalmas, Seridi, Merezkane, les frères Zender, les frères Salhi, Boukadoum, Attoui, Fréha, Hadefi, Bouhella et la pyramide des talentueux qui a laissé des empreintes sur les stades. Zaoui Mohamed aujourd'hui, est gravement malade, il est attaché sur une chaise roulante comme un portable avec une batterie, seul face à ce destin suite aux blessures sur les membres inférieurs lors des rencontres difficiles. Zaoui surnommé le Keita, sera sollicité par de nombreux clubs prestigieux pendant toute sa carrière (1976 – 1990), mais il refuse catégoriquement les différentes offres et restera au milieu du groupe soudé composé d'Adda Maidi, Hadj Khellil, Ardjaoui, Ghani, Zine, Kadi, Dahou, Lakhdari, Hocini, Beloued, Benyamina, Zoheir, Kharrouchi Aggad, Boukhatem, Nait Yahia Rabat, Benzineb, Mahdi, Said Amine, Aït Mouloud, Gueffaf Chadli, les frères Banus Zimako, Tass, Ammari Tayeb, Zoubeidi et autres qui ont quitté le sol de Tiaret vers d'autres cieux après un parcours honorable au service du maillot bleu. Mohamed Zaoui, qui reste un homme exceptionnel, n'a demandé aucun sou, mais grâce à un SOS de l'association des anciens joueurs qui a proposé l'organisation d'un jubilé, le wali de Tiaret Bousmaha Mohamed s'est chargé de ce grand événement avec la participation des noms en or qui ont sué la France lors des Jeux méditerranéens, à l'ère du défunt Houari Boumediene et l'Allemagne en 1982 lors de la Coupe du monde en Espagne à l'image de Betrouni, Cerbah, Drid Nasr dine, Guendouz, Assad, Belloumi... Cette grande manifestation, qui a coïncidé avec la Journée nationale de l'artiste et le Salon du cheval, a connu aussi la présence de Cheikh Amara (équipe nationale joueur et entraîneur de la JSM Tiaret) et des membres des différentes ligues de football. Pour les résultats des deux rencontres inscrites au calepin des organisateurs, la première s'est soldée par un score paritaire avec un festival de six buts entre les anciens joueurs de la JSM Tiaret et l'équipe nationale de 1982, et la seconde entre les anciens joueurs du MC Oran face à la sélection oranaise. Pour le déroulement de ce grand gala, organisé durant la nuit à l'OPOW Kaid Ahmed sous les projecteurs, il a vu la présence de plus de 40 000 spectateurs venus des quatre coins du pays. Actuellement, l'OPOW Kaid Ahmed répond aux normes internationales avec les nouveaux équipements installés. Quant aux rencontres officielles, elles seront diffusées en direct par les chaînes de télévision, a indiqué le wali lors de la grande manifestation avant d'ajouter qu'une enveloppe de plus de cinq milliards de centimes sera engagée pour une panoplie de projets (éclairage pour les tribunes et gradins, le terrain de réplique, l'aménagement des locaux...), a indiqué le wali Bousmaha Mohamed. Les infrastructures sportives ne manquent pas à Tiaret, il suffit juste de les entretenir ou de les rénover. , En effet, au cours de l'accueil des joueurs internationaux à l'OPOW Kaid Ahmed, le wali Bousmaha a constaté le bon état de la pelouse, «elle est en très bon état et le mérite revient aux responsables, aux employés et nous espérons que les deux rencontres au programme nous offriront un beau spectacle dans une totale sportivité», a-t-il souhaité. Il est à souligner que ce stade a, à plusieurs reprises, subi des travaux de revêtement, et ce depuis son inauguration, le 24 février 1987, à l'occasion d'un match auquel ont pris part l'équipe de Nantes et l'équipe nationale. Qui est Ould Bachir Madjid ? Il était le maître à jouer de la grande Bleue durant toute sa carrière devant Mellakhsou, Soualhi, Seridi, Lalmas, Krokro, Fendi et le génie Guemmouh ainsi que Kalem, Amar, Fréha et autres éléments géniaux. On le compare aux meilleurs joueurs des années (1960-1970), un redoutable dribbleur comme on le surnomme «rih» qui pouvait mettre dans le vent n'importe quel défenseur. Ould Bachir est obligé de jeter, plie ses bagages et quitte définitivement le football et le monde du sport. L'enfant prodigue de la JSM Tiaret, terrassé par une longue maladie, le légendaire de la lionne est souffrant et arrive difficilement à marcher. Ce duo a mis sa carrière au service d'un club et aux fans d'Ezzerga qui continuent. Ainsi, pour ce tournoi, des figures emblématiques de la balle ronde de l'ouest du pays ont répondu à l'invitation de l'association des anciens joueurs pour la réussite de ce jubilé, premier de ce genre dans la région de Tiaret. Pour la réussite de ce grand événement pour soutenir le duo Zaoui Mohamed – Ould Bachir, les autorités locales ont mobilisé tous les moyens humains et matériels et la prise en charge totale des invités. Durant la même journée le wali a organisé un dîner en l'honneur des ex-internationaux.
