Des présidents et élus d'Assemblées populaires communales de la wilaya de Mascara, chapardent des couffins des plus misérables ou le traitement des demandes pour prétendre à l'accès à la nourriture durant le mois sacré, de piété et d'entraide s'est avéré honteusement fallacieux. On parle beaucoup, et ce, chaque année sur cette fameuse opération du couffin de Ramadhan, et dont la majorité de la presse au niveau local n'a jamais été conviée pour voir de visu sur ce qui se trame dans les coulisses des additions et autres soustractions, le tout enveloppé dans des publicités démesurées qui répondent surtout à des manœuvres administrativo-politico-politiciennes qu'à la réalité du terrain. Le plus dangereux dans ce qui se trame dans ces affaires du couffin de ramadhan demeure les transactions qui se font loin des yeux des services concernés ou des constats de tromperies ont été à plusieurs reprises énumérés par une certaine presse ou des présidents d'assemblées communales avec la complicité de la plupart des opérateurs, communément appelés «grossistes» se sont sucrés à outrance grâce à l'Etat- Providence. Le phénomène n'est pas nouveau ! On a vu il n'y a pas longtemps des présidents d'assemblée, et autres élus, et même des fonctionnaires comparaître devant la justice pour avoir détourné le couffin de ramadhan, récidiver à chaque année, et ce, faute de consolidation de la part des responsables concernés par ce grave problème de moralité publique. Ce sont des quémandeurs, pour la plupart des femmes âgées, veuves ou carrément des mères célibataires qui déposent un dossier comprenant une fiche familiale, un certificat de résidence accompagné d'une photocopie de la carte nationale d'identité avec en prime une photo en couleurs pour prétendre au couffin de toutes les humiliations,voués aux hégémonies de la voyoucratie rampante et et on se refuse d'étaler dans le présent article vu la portée souffreteuse de la part de certains irresponsables et dont les desseins révoltent sûrement notre lectorat à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Le droit de cuissage dans ces affaires de couffin de Ramadhan et autres aides de l'Etat-Providence pour les personnes démunies, surtout parvenant de la part des femmes livrées à elles-mêmes, a provoqué sauvagement à l'exclusion et à une discrimination. Constatant ces désinvoltures impunies de la part de ces présidents et autres élus du peuple vis-à-vis de ces petits bouts de femme, dont la majorité refuse le marchandage dégradant pour prétendre au couffin concomitant du donnant-donnant. Tout le monde n'est pas en effet armé pour la débrouille qui fait office actuellement de seule voie de salut ou le kilo de riz impropre à la consommation et le sac de farine de qualité douteuse sont indignement roulés dans un couffin de la honte comme un semblant de la paix sociale. Pour conclure, on devrait vraiment s'en inquiéter non pas pour ces bouts de femmes qui ont le courage de crier haut et fort les injustices criantes, mais de ceux qui tirent les ficelles, au nom de leur position dominante à partir des salons feutrés bourrés de parasites et d'affairistes véreux, qui demeurent indignes représentatifs des intérêts locaux. A bon entendeur salut !