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Les dysfonctionnements administratifs tournés en dérision
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 12 - 2013

La générale de la pièce de théâtre "Rana Djinek" a été présentée jeudi soir au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi, prônant la satire et la dérision pour dénoncer les dysfonctionnements administratifs et les manquements au devoir de servir la communauté, dus à l'absence totale d'un quelconque mécanisme de contrôle.
Mis en scène et adapté par Brahim Chergui «outlett de Sid El Wali» (Les vacances du Wali) d'Abdellah Khemmar, le spectacle met l'accent sur la nécessité pour un élu du peuple de s'entourer de collaborateurs compétents et intègres pour la bonne gestion des affaires des citoyens. «Je me suis servi uniquement de l'idée générale du texte de Abdellah Khemmar et j'ai essayé de l'adapter encore plus à la réalité du monde d'aujourd'hui", a déclaré Brahim Chergui. "Rana Djinek" raconte dans un spectacle plein, l'histoire d'un Wali trompé par ses collaborateurs qui lui faisaient croire, à travers des rapports erronés, que la ville qu'il administrait prospérait sur tous les plans et que ses contribuables appréciaient son action. Ignorant l'ordre établi, une nouvelle secrétaire va faire découvrir le pot aux roses au Wali qui décide alors de mener discrètement sa propre enquête, faisant croire à ses conseillers faussaires qu'il partait en vacances alors qu'il était resté pour les épier et scruter leurs moindres gestes. Le metteur en scène, présentant le Wali dans un caractère de paysan autochtone, à travers une diction bédouine appréciable, a voulu rendre hommage au regretté Hassen El Hassani dans le célèbre personnage de Boubagra, lançant de temps à autre son fameux "hayla, hayla, hayla". La nécessité de respecter les droits du contribuable au logement, à l'emploi et à une vie digne et décente a constitué le contenu de la tirade de la fin, déclamée d'abord en arabe dialectal, puis fragmentée en quatre parties rendues en M'zab, Chaoui, Tergui et Kabyle. Le spectacle, nourri par des figures burlesques a évolué dans un rythme ascendant, entretenant une trame cohérente et régulière, avec une succession d'événements dans lesquels les faux collaborateurs agissaient en toute impunité et à l'abri de tout contrôle. La corruption, l'abus de pouvoir et le clientélisme sont passées en revue ponctuant les passages pertinents de la pièce par des reprises en chœurs, sur les mélodies d'Aissa El Djermouni, Ahmed Wahbi, Idir, Cheb Khaled et l'Orchestre national de Barbès (ONB), une manière du metteur en scène de rendre hommage à tous ces grands noms qui ont marqué la culture algérienne à différentes époques. Dans un jeu d'acteur concluant, Yacine Zaïdi, Fouad Zahed, Sadji Samia, Sali, Faiza Amel, Rachid Belaguili, Souad Ouaïl, Chahla Bouhal et Brahim Chergui dans le rôle du Wali, ont brillé d'énergie et de crédibilité donnant à leurs personnages respectifs les caractères appropriés et les agencements nécessaires à une bonne occupation des espaces scéniques. Le spectacle a également dégagé une belle esthétique, à travers une variation de couleurs vives dans les costumes et sur les panneaux suggérant les remparts de la cité, alors que de belles chorégraphies constituant un élément dramaturgique dans le spectacle ont été montées sur des airs célèbres tels "La vie en rose" d'Edith Piaf ou plus récent encore, "Gangnam Style" du chanteur sud- coréen Psy. La scénographie a été d'un apport favorable au spectacle, avec un décor unique, intelligemment conçu pour permettre le jeu et un éclairage bien agencé qui a créé de belles atmosphères appuyant la sémantique de la trame dans son aspect visuel. Le public, nombreux a eu du répondant durant tout le spectacle, se reconnaissant dans ses faits et dégageant le sentiment d'être renseigné sur sa condition. "La probité est une vertu de laquelle tous les élus du monde doivent inspirer leur mode de gouvernance et leur action au quotidien !", a commenté un spectateur venu en famille.

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