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17e conférence ministérielle du Mouvement des pays non alignés à Alger
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 05 - 2014

La capitale algérienne accueillera du 26 au 29 mai la 17e conférence ministérielle du Mouvement des pays non alignés dans un contexte marqué par l'émergence, la réapparition ou l'exaspération de crises économiques, politiques et diplomatiques dans plusieurs points du globe, remettant en selle les principes fondateurs d'un mouvement né d'un besoin d'établir un système mondial multilatéral plus apaisé et moins inégalitaire.
Plus de 40 ans après avoir abrité avec succès le 4e sommet du Mouvement, l'Algérie renoue ainsi avec ce rassemblement de pays en développement dont elle était un des pionniers les plus actifs et qui a réussi, dès les années 1970 grâce à une diplomatie dynamique, à imposer, du haut de la tribune des Nations unies, l'idée révolutionnaire d'un nouvel ordre international au sein duquel les deux hémisphères traiteraient en partenaires au service du développement, de la paix et de la concorde dans le monde. Le thème choisi pour la conférence du 26 mai «Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité», avec un ordre du jour ouvert mais centré sur les problématiques interdépendantes de la paix et du développement, interpelle les 117 pays membres dans leur quête assumée d'une vraie solidarité internationale, hier empêchée par la confrontation Est-ouest, à présent mise à mal par de nouveaux défis aux retombées tout aussi hasardeuses pour l'avenir de l'humanité. En prévision du sommet des chefs d'Etat qui doit avoir lieu en 2015, les ministres des Affaires étrangères tenteront, dans leurs résolutions, de donner au Mouvement plus de vigueur et de cohésion, y compris en lui recommandant de tisser des alliances avec d'autres groupements d'Etats, pour qu'il puisse faire face, de façon solidaire, aux nouveaux défis qui divisent le monde et qui risquent d'affecter en premier lieu les pays dits du «Tiers-monde». Regroupement politique sans pouvoir autre que celui d'être une force indépendante de proposition et de réaction, le Mouvement, qui représente la moitié des habitants de la planète, a en effet cherché, au fil des 16 réunions au sommet déjà tenues depuis sa naissance en 1955, à s'adapter sans cesse aux nouvelles donnes qui marquent les relations internationales, sans jamais perdre de vue ses objectifs et idéaux originels de coopération internationale en faveur de la paix et du développement. Des priorités d'une autre nature Après avoir axé ses efforts sur les problèmes de décolonisation, de conflits nés de la période de «guerre froide» entre superpuissances et de développement économique harmonieux à l'échelle planétaire, le Mouvement s'emploie aujourd'hui à traiter des priorités, très actuelles et d'une autre nature, pour pouvoir renforcer son rôle et devenir une force importante qui pèse sur la scène internationale. Pour les non-alignés, les défis qui se posent aujourd'hui au monde sont multiples et rappellent les différents protagonistes à leur responsabilité de coopérer pour y faire face au nom de la préservation de la paix et de la sécurité mondiales: conflits internes exacerbés, terrorisme transnational, pandémies, mouvements migratoires illégaux, trafics en tous genres, environnement naturel dégradé, famine, pauvreté, méfaits de la mondialisation, système financier prédateur, retards technologiques, problèmes de gouvernance et de respect des droits humains. A ces nouvelles réalités, s'ajoutent la permanence ou la résurgence de conflits remettant en cause les équilibres géopolitiques à l'échelle tant régionale qu'internationale, à l'instar des «Révolutions» arabes depuis 2011, les blocages du processus de paix au Proche-Orient, l'instabilité sur le continent africain, au Sahel en particulier, ou encore la crise ukrainienne qui a fait soudain ressurgir le spectre du conflit Est-ouest et de la guerre froide. Face à ces menaces, tout se passe comme si les pays non alignés tentent, ces dernières années, de convaincre les pays industriels de la communauté de destin qui unit tous les habitants de la planète et qu'il faut donc des réponses collectives à des problèmes qui, en définitive, finiraient par affecter tout le monde. Le message des Non-alignés semble ainsi se résumer à ceci: sans développement universel et collectivement assumé, les plus riches sombreraient dans les crises et les pauvres non seulement s'appauvriraient davantage mais deviendraient, pour ainsi dire, des «exportateurs nets» de fléaux (terrorisme, immigration clandestine, maladies, problèmes environnementaux...) vers le reste du monde, ce qui viendrait alimenter sinon aggraverait les déséquilibres mondiaux. A la faveur de la réunion d'Alger, les pays non-alignés vont sans doute tenter par ailleurs de reprendre l'initiative sur la question relative à la nécessité d'une refondation démocratique de l'ONU où les pays en voie de développement deviendraient «partie prenante de la gouvernance mondiale sur une base multilatérale», pour reprendre la réflexion d'un ancien chef d'Etat arabe. Alors, que signifie le non-alignement, 25 ans après la chute du bloc de l'Est? La réponse est venue du président Abdelaziz Bouteflika à l'un des derniers sommets du Mouvement: «Le non-alignement n'est pas une philosophie circonstancielle dont la durée de vie serait liée à la période de la guerre froide et dont la pertinence serait tributaire d'une équidistance géométrique par rapport à deux blocs antagonistes. Le non-alignement se veut, depuis ses origines, l'emblème identitaire distinctif de la remontée des peuples colonisés sur la scène de l'histoire en vue de l'édification d'un ordre international multipolaire dont le multilatéralisme serait la force motrice. «Ce message n'a rien perdu de sa validité, ni de sa vitalité. Il reste d'une saisissante actualité. C'est pourquoi il représente pour l'ensemble de nos peuples, pour l'humanité tout entière, un horizon d'espérance et un encouragement à la poursuite de notre combat pour les objectifs qui sont les nôtres», avait déclaré le chef de l'Etat algérien.

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