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La maffia politico-financière s'y oppose
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 12 - 2014

Huit années après avoir été étudié, peaufiné et bénéficié d'un budget de 200 millions de DA pour les études et 575 autres millions pour la réalisation de la première tranche, le projet du Technoparc Annaba est toujours en souffrance.
La maffia politico-financière locale et nationale en a décidé ainsi. Après avoir mis la main sur la totalité des poches de terrain situées dans la commune chef-lieu et la périphérie, ces rapaces ont jeté leur dévolu sur le patrimoine immobilier des entreprises publiques économiques dissoutes ou financièrement en difficulté. Ce qui pourrait justifier l'inertie qui caractérise les esponsables des institutions de la République quant à prendre sérieusement en charge ce dossier technoparc. Cette situation expliquerait, aussi, les reports successifs du lancement des travaux et l'absence d'une quelconque gestion de l'espace des 17 ha qui lui sont dévolus conformément aux résolutions du Conseil de participation de l'Etat n°07/74 du 15 janvier 2007 et 03/78 du 30 juillet 2007. Et pourtant, des ministres dont celui actuellement à la tête de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, et des walis qui s'étaient succédé à Annaba ont favorablement accueilli le projet. Ils ont été unanimes à reconnaître que le projet d'aménagement d'un technoparc des techniques d'information et de communication (TIC) à Annaba est porteur d'une dynamique pour toute la région. Des décideurs ont même précisé que cette initiative permettra de favoriser l'implantation d'entreprises innovantes exploitant toutes les potentialités de la région. «Considéré comme projet-pilote, le technoparc de Annaba, une fois réalisé, est appelé à connaîtreun développement rapide, vu le rythme soutenu et le dynamisme de toute la région. Il devrait aboutir, à terme, à une technopole de dimension nationale voire internationale, car il garantit une offre immobilière de 30 000 m2 en bâti et 14ha de terrain nu», argumentent des sources proches du dossier. Force est de relever qu'en 2014, tous les autres facteurs pour réussir un tel projet sont disponibles. Ce sont notamment les infrastructures de transports, un réseau télécom fiable et sécurisée, des ressources humaines qualifiées et disponibles, une université, des laboratoires de recherche et de développement et des entreprises en quête de compétitivité. Il manque, cependant, une administration souple et efficace, c'est-à-dire loin des contraintes, intimidations et chantages des membres de la mafia économique et financière. Sinon, comment expliquer l'absence d'une réelle volonté des représentants de l'état à matérialiser ce projet technoparc de Annaba dans la grande bâtisse de la défunte entreprise Sider. Ce lieu a été déclaré éligible à accueillir l'implantation d'un technoparc des TIC ? Sous le sceau de l'anonymat, un cadre fonctionnaire a souligné l'intérêt accordé par les opérateurs privés à la réalisation de ce site technologique. Il offre un espace d'accueil intégré bien équipé et sécurisé, aux investisseurs nationaux et étrangers. C'est pourquoi convaincu de l'importance du rôle appelé à être joué par le technoparc dans l'économie nationale, le gouvernement a mis en place une stratégie globale. Elle s'articule autour de plusieurs objectifs pour lesquels, outre ceux de Sidi Abdallah (Alger) et Chaïba (Annaba), il a décidé de réaliser deux autres à Oran et Ouargla pour permettre la réduction de la fracture numérique. L'autre objectif est la consolidation de la position de l'Algérie dans la maîtrise de l'industrie des TIC. Ce qui doit aboutir à une meilleure productivité et compétitivité, mais également à permettre à toutes les composantes de la société de disposer d'outils techniques et un cadre juridique pour pouvoir s'approprier la société de l'information et du savoir. «Nous sommes dans un environnement de compétition où les opportunités sont ouvertes à tous. Ce technoparc de Annaba servira pour accueillir des entreprises publiques et privées créatrices de quelque 1000 postes de travail et recevoir 6000 décideurs et investisseurs», ont affirmé les mêmes sources. Elles ont, par ailleurs, indiqué que seul un technoparc est en mesure de réduire l'économie locale marquée par le marché informel. «Ce même ensemble peut recevoir des accélérateurs issus de toutes les institutions ou entreprises. Il offre des services permettant d'accélérer la création et l'expansion des entreprises utilisant la technologie de l'information et de la communication. Il s'agit d'incubateurs, d'agence d'aide aux petites entreprises, d'agents et courtiers de commercialisation et autres», ont elles ajouté. Il reste que l'idée générale porte sur l'économie informelle qui caractérise le marché national empêchant l'insertion des jeunes dans un marché de l'emploi formel et structuré. Faute de technoparc, les créations d'entreprises et la survie de celles existantes du secteur formel constituant des niches d'auto-emploi et d'emploi décents sont encore trop faibles. Tout aussi abordée la question de l'inadéquation entre formation et emploi pour justifier toute la pertinence de la réalisation d'un technoparc. «95% des formations des écoles privées spécialisées orientent leurs actions pédagogies vers celles sans relation avec le bassin de l'emploi. Celui-ci est intéresé par des prestations de services professionnels comme les agences de relations publiques, marketing et publicité, les conseils juridiques, les cabinets de conseil en management, ceux spécialisés dans la planification financière, les agences bancaires et les sociétés de capital-risque», fait remarquer un des responsables locaux de la wilaya. «Les entreprises doivent constituer le lien qui relie les centres de formation aux étudiants. Si l'université est la mère et l'étudiant le fœtus, le technoparc doit être le cordon ombilical», explique par cette belle allégorie Salim, un jeune chef de micro-entreprise.

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