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Culturellement valorisante ou désavantageuse
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 05 - 2015

Notre manière de surmonter les pressions ou de les subir peut soit nous élever en tous points de vue, soit nous faire chuter ; c'est une question de savoir-faire, d'état d'esprit ou de niveau culturel.
Ce domaine riche en anecdotes populaires souvent extravagantes est une école où chacun apprend à se mesurer aux autres, en les affrontant ou en leur tournant le dos, sinon en les subissant. La tradition orale nous rapporte l'exemple d'une pression grave subie par un vieux sage obligée de se remarier avec une jeune fille pour laquelle il avait engagé sa parole d'honneur. Il l'avait destinée quelques mois auparavant à un jeune du village qui l'avait chargé de lui trouver chaussure à son pied. Et à la date convenue pour le mariage, le jeune homme se rétracta. Aussi, pour sauvegarder sa crédibilité cet conformément à la coutume, il prit la jeune fille comme seconde épouse. Faire l'effort de sauvegarder son image C'est une vraie lutte que vous devriez mener pour mériter une place honorable dans un monde difficile, quiconque déclare forfait à chaque fois que des obstacles se dressent, porte atteinte à son image. En faisant l'effort de comprendre la vie, on se rend compte que tout est fondé sur l'intérêt. Lorsque les gens que vous rencontrez vous ignorent totalement, c'est parce que vous ne présentez aucun intérêt pour eux. Et si d'autres vous saluent de manière désintéressée, c'est par respect des convenances et parce qu'ils ont la conviction qu'il faut être poli, même vis- à- vis des plus humbles, en prévision de l'avenir incertain et pour être en parfaite conformité avec le proverbe : « On a souvent besoin d'un plus petit que soi ». Et pour peu que l'on commette des erreurs, la pression s'exerce ; il faut réparer pour ne pas s'attirer des ennuis, se garder de ne pas en commettre d'autres au risque d'être taxé de mauvais sujet. Et la peur de voir les autres se moquer ou mettre à l'index, peut avoir des conséquences ravageuses. Mais en réalité, toute pression est bénéfique : la constance dans la volonté de bien faire installe de bonnes habitudes et met sur la voie du perfectionnisme de bon aloi. Chacun doit se dire que, malgré les insuffisances dont on peut l'accabler par des reproches durs à accepter, il est quand même perfectible. Les maladresses injustement subies à l'école peuvent avoir des répercutions graves et à vie. Il arrive, en effet que des travailleurs se déconsidèrent par sentiment d'infériorité gravés en eux, sous prétexte qu'ils ont gardé des appréciations négatives de leurs maîtres du primaire qui n'ont pas cessé de leur dire alors qu'ils n'étaient que des enfants : « Tu es un âne, espèce d'abruti, tête de mule ou de bœuf. Cette catégorie qui a mémorisé ces tristes souvenirs restent handicapé à vie. Lorsqu'on est vulnérable à vie ou qu'on se croit incapable, de se perfectionner, on stagne parce qu'on reste persuadé que les éducateurs ont dit est vrai. Etre imparfait, c'est accepter d'avoir des talents et des défauts Cela fait penser encore au métier d'enseignant qui nous donne à rencontrer des difficultés. Il n'y a pas de pires pressions que celles des élèves ou des étudiants qui vous considèrent comme incapable d'apporter satisfaction. Les faibles parmi ceux qui ont opté pour le métier fuient et changent de métier. Les plus forts sont ceux qui ont pris leurs imperfections et défauts à bras le corps. Et à force de lutter contre la pression, ils finissent par se découvrir talentueux dans leur métier. La peur de ne pas se sentir aimé, compétent oblige à se remettre en question. La pression qui s'exerce sous forme de critiques parfois durs à accepter, ou de mécontentement, devient en définitive stimulante, elle apprend à la personne à mieux se connaître, à s'autoévaluer, à reconnaître ses imperfections qu'on fait l'effort d'atténuer, sinon de résorber à la longue. Au lieu de se résigner à la pression, il faut mieux lutter sans relâche et l'expérience a montré qu'on finit toujours par être surpris agréablement d'avoir su surmonter les obstacles. Quel bonheur on éprouve lorsqu'on arrive à s'affirmer ! En réalité, pour ceux qui prennent la vie du bon côté ou qui la vivent intelligemment, il y a des pressions partout : dans les foyers, les commerces, les administrations, le milieu scolaire ou sportif. Ici et là, c'est le règne de la tyrannie de la performance, dans les résultats professionnels et sportifs. On réussit ou on se fait virer parce qu'on n'a pas donné satisfaction à l'exigence de résultats. Alors, comment éviter les risques psychologiques déterminants pour l'avenir, dans un monde où avec les nouvelles technologies, la pression s'est banalisée, les erreurs sont sévèrement sanctionnées. Il y a donc nécessité impérieuse d'apprendre à gérer son temps et son travail à bon escient pour ne pas subir des pressions et arriver à inverser la tendance sous peine de se voir exclu des circuits de production. La peur de ne pas réussir pour divers prétextes s'est emparée des hommes et femmes de plume. Là, c'est un écrivain qui a peur d'être mal accueilli dans le monde des livres. Lorsque Mouloud Féraoun a écrit son premier roman « Le fils du pauvre » sur des cahiers d'écolier, il l'a d'abord gardé longtemps dans un tiroir parce qu'il avait peur d'une dépréciation générale des lecteurs de plus en plus exigeants sur le plan du contenu et de la forme. C'est sous la pression de son ami et camarade d'école normale, Emmanuel Roblès qu'il a fini par accepter de publier et qu'il s'est découvert homme de plume talentueux. Il n'avait jamais imaginé le succès de son premier roman, et immédiatement, il s'est consacré à son deuxième « La terre et le sang » qu'on doit considérer comme un best seller. Beaucoup ont abandonné le travail d'écriture alors qu'il avait la maîtrise de la langue, mais les critiques et l'indifférence ont été telles qu'ils n'ont pas osé relever la tête. La peur d'être mal aimé, mal jugé, parce qu'ils en ont eu une expérience malheureuses avec leurs premiers écrits, les a condamnés à la méconnaissance.

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