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Journalisme d'investigation ou police judiciaire ?
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 12 - 2015

Comment devenir des journalistes d'investigation sans disposer de la qualité d'officiers de la police judiciaire et d'un mandat délivré par un procureur ?
Qui pourrait autoriser un journaliste à faire des investigations et qui devrait-il être obligé de répondre aux questions les plus confidentielles ? Qui pourrait protéger les sources ou plutôt protéger le journaliste qui ne veut pas divulguer ses sources ? Il faudrait que tout cela soit clair et mis fin à un manque de protection du journaliste face aux diffamations «arrangées». En absence d'informations, nos analystes réduisent la portée et l'étendue de leurs analyses. Ils insistent alors plus sur le qualitatif que le quantitatif. Pourtant, ce ne sont peut-être pas des disponibilités pour des études ou des investigations qui manquent, mais ce sont les données qui manquent. Celles-ci alors sont abordées sous l'angle des incertitudes et, fatalement, les analyses en subissent le contrecoup. Peut-être que des informations qui seraient données aux journalistes se révèleraient-elles d'intérêt militaire. Les conditions sont-elles réunies pour que nous disposions d'assez de données qui puissent nous permettre de réduire la marge d'incertitudes dans nos analyses nationales ? En disposons-nous des données dont disposent les étrangers quand ils portent des appréciations, voire même des jugements, sur la situation interne à notre pays et même dans la politique extérieure ? Les magistrats nationaux nous auraient-ils appris qu'ils étaient saisis ou s'étaient auto-saisis des dossiers d'importance nationale et même internationale ? Pour ce qui concerne le niveau politique à incriminer, d'aucuns se posent la question de savoir pourquoi le passeport n'a pas été retiré à tous ceux qui font l'objet de présomption de culpabilité alors que cela devrait être la présomption d'innocence qui soit supérieure à la présomption de culpabilité. L'analyse non sollicitée, est-elle acceptée ou alors, permet-elle réellement d'éclairer tous les acteurs de tous bords ? Disons-le franchement, sans complaisance aucune, sans que ne s'en suivent fatalement des «mea culpa» du genre «voilà les raisons pour lesquelles je me suis trompé dans mes analyses». C'est une voie courageuse que sont rares ceux qui l'avaient empruntée. Nombre d'analyses prévoyaient qu'à l'issue de l'expiration du délai accordé à la validité de la concorde civile (soit six mois), il n'y aurait plus que la politique du «sif el-hadjdj» qui serait développée à l'encontre de ceux qui refuseraient de rejoindre cette démarche pour abandonner la pratique de la violence. Erreur de calcul. Et pourtant, ce ne fut pas le cas. La date butoir avait sauté, et la concorde était devenue permanente jusqu'à la promulgation du stade supérieur qu'est la réconciliation nationale. Pour nombre d'analystes,il n'y a pas introduction d'éléments de rupture dans les projections. Il ne s'agit pas d'une réflexion «rupture». Le futur par exemple ne pourrait être qu'une reconduction du passé. En plus, sans condition. Tout se passe comme si nous avions pour la plupart l'habitude de croire que les évolutions politiques se feraient toujours selon un processus linéaire. Les forces de sécurité devaient toujours être disponibles pour réprimer les opposants, le pouvoir en fournissant les opportunités (les contraintes ?) par l'interdiction des marches à Alger. Par rapport aux opposants, ouvrir le champ politique, le verrouiller complètement ou trouver une voie intermédiaire, cela a toujours été un dilemme.

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