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David Ricardo accuse la Sonatrach de détournements !
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 03 - 2016

A l'origine de ce vol, il y a le concept fondateur de la rente différentielle. Cette théorie fut l'apanage des pères de l'économie politique moderne au XIXe siècle à la naissance de la révolution industrielle en Angleterre. David Ricardo (1772-1823), s'érige en Procureur et accuse post mortem la Sonatrach et les rentiers des hydrocarbures. David Ricardo est parti en guerre contre les rentiers du foncier de son époque en démontrant comment ils s'enrichissaient en ne faisant rien, en captant le mécanisme de la rente différentielle lié à la valorisation des terres agricoles. Quelques explications s'imposent avant de tenter de mieux cerner la nature de l'accusation de Ricardo contre la Sonatrach et de voir dans quelle mesure, nous pouvons affirmer sans coup férir que le scandale « Saipem » qui secoue les hautes sphères dirigeantes du pays n'est qu'une goutte de pétrole dans l'immense océan du détournement de rentes de toutes natures aux dépens des intérêts historiques du peuple algérien.
Le postulat que pose Ricardo est que seule la terre est un bien naturel rare. Il constate que le monde de son époque est divisé en trois groupes d'intérêt. Les propriétaires fonciers percevant la rente de leurs terres, les travailleurs occupés aux champs touchant un salaire et les capitalistes louant aussi bien la terre aux propriétaires du foncier que les bras des travailleurs pour en tirer un profit. Au tout début des temps, le premier propriétaire foncier a réclamé à celui qui fut le premier capitaliste, une location de sa terre car ce dernier cherchait à la travailler. C'est, pour faire court, ce que l'on appelle la rente absolue, en quelque sorte « le prix locatif de la terre » non exploitée, celle issue du processus social débouchant sur son appropriation, la sortant de son « état naturel » d'avant la société des hommes. En plus de cette rente dite absolue, David Ricardo avec le génie qui le caractérise met en évidence, une rente supplémentaire, cachée, qu'il nomme rente différentielle. De quoi s'agit-il ? Lorsque toutes les terres fertiles sont exploitées et que la population augmente, il est nécessaire d'exploiter des terres moins fertiles pour la nourrir. Ce faisant, travailleurs qui perçoivent des salaires et capitalistes qui en tirent des profits dépensent plus d'efforts sur des terres nouvelles aux rendements plus faibles. Il s'ensuit logiquement une augmentation généralisée des coûts imputables aux salaires plus hauts en raison des travaux supplémentaires nécessaires pour valoriser les terres maigres ainsi qu'au maintien des profits des capitalistes. En raison de la règle de l'unicité des rémunérations liées aux salaires les heureux propriétaires des terres les plus fertiles voient alors la rente moyenne de leurs terres fertiles s'accroitre en rapport avec l'augmentation des coûts additionnels nécessaires à l'exploitation des terres de moindre intérêt agricole. C'est ici que nait une rente différentielle, expression de la fertilité inégale entre terres cultivables. Poussant le raisonnement jusqu'au bout, David Ricardo en conclut très logiquement que plus la population augmente, plus les besoins en blé sont importants pour nourrir la population et plus travailleurs et capitalistes iront exploiter des terres marginalement exploitables. Ce cycle aboutit à un enrichissement de plus en plus important et permanent des propriétaires fonciers par la rente différentielle en augmentation tendancielle et sans aucun effort additionnel. Les profits des propriétaires rentiers ne font que croitre en raison du surenchérissement permanent des salaires et des profits des capitalistes. Nous ne souhaitons pas discuter ici, savamment, du raisonnement de Ricardo. Notre objectif est de simplement partager un certain nombre de principes économiques avec le lecteur attentif pour tirer des leçons soigneusement occultées sur le système rentier en Algérie, comme les rentes différentielles débusquées par Ricardo. A la suite de cet économiste hors pair, certains, plus loin dans le siècle, ont étendu son raisonnement s'articulant autour des terres cultivables et des rentes différentielles qu'elles génèrent, aux autres ressources naturelles, en particulier celles issues de l'Energie primaire. Il s'agit du charbon au XIXème siècle et des hydrocarbures au XXème siècle. Nous allons procéder par analogie pour voir en quoi la théorie des rentes différentielles telle qu'exprimée par Ricardo peut nous aider à comprendre la Sonatrach et ses détournements financiers. De quelques différences conceptuelles d'avec Ricardo que nous concéderons bien volontiers à la Sonatrach D'abord dressons ensemble quelques constats aux fins de satisfaire à l'esprit chagrin de quelques économistes orthodoxes ou mieux encore de la direction financière de la Sonatrach.... On ne peut mettre sur le même plan, stricto sensu, une ressource naturelle telle que la terre cultivable et une matière première comme les hydrocarbures. En effet, la terre est par définition inépuisable même à très long terme alors que les hydrocarbures sont forcement épuisables. Ensuite, la terre est directement un facteur de production exploitable en l'état. Les hydrocarbures nécessitent une extraction et une mise à disposition à l'industrie pour être considérées au même titre que la terre, comme un facteur de production. Autrement exprimé, pour comparer des carottes et des carottes, il nous faudrait mettre en équivalence, au regard de la théorie de la rente différentielle, la terre d'une part et le pétrole une fois extrait des entrailles du sous sol. Cette équivalence est légitime car du pétrole extrait en tête de puits n'appelle pas à une rémunération, pas plus qu'une terre fertile de la Mitidja non exploitée. Par ailleurs, l'existence d'une rente absolue peut être constatée dans les deux cas. Pour la terre c'est celle issue de l'appropriation sociale du sol par le propriétaire foncier, comme nous l'avons succinctement expliqué. Pour les hydrocarbures il s'agit de l'appropriation du sous-sol par une puissance publique en l'occurrence l'Etat algérien. Mais cette rente absolue est elle de même nature que celle exprimée par la terre à l'état naturel ? Rien n'est moins sur. En effet, dans le cas de la terre, à tout moment les terres fertiles continuent à fournir leurs fruits, même lorsque en raison de l'augmentation de la population, de nouvelles terres plus maigres sont mises en exploitation. A aucun moment les terres fertiles ne s'arrêtent d'apporter leurs fruits. Pour ce qui concerne les gisements d'hydrocarbures, une fois les crêtes d'hydrocarbures pompées, il devient de plus en plus difficile d'extraire des quantités additionnelles de produits sans y consacrer des investissements de plus en plus lourds jusqu'à épuisement des quantités économiquement exploitables. A aucun moment les premières quantités pompées ne sont renouvelées comme c'est le cas de l'exploitation des terres car il s'agit bien évidemment d'un stock épuisable. Les limitations que nous mentionnons, sont suffisantes pour appeler à une autre explication que celle relative à la théorie de la rente différentielle exprimée par Ricardo il y deux siècles pour ce qui concerne la sphère de la production des matières premières. Pour parvenir à établir un modèle économique de la rente dans la sphère de la production des hydrocarbures, il faudrait faire appel à d'autres types de raisonnements mathématiques, plus complexes prenant en compte la décroissance des stocks disponibles. Cependant la théorie ricardienne n'en est pas moins parfaitement pertinente, pour les hydrocarbures, dans la sphère de la formation des prix comme nous allons le voir. Comment Ricardo nous aide à comprendre la formation de rentes différentielles dans la sphère des prix des hydrocarbures ? Les ressources énergétiques sont en général précisément localisées, considérées comme des biens rares et forcément épuisables à plus ou moins longue échéance. En raisons de circonstances historiques sur lesquels nous ne reviendrons pas, ces ressources sont aux mains d'un petit nombre de puissantes compagnies qu'elles soient privées ou publiques. Ainsi le marché est capté par peu d'acteurs. C'est l'interdiction de l'accès aux ressources énergétiques pour un nombre ouvert d'acteurs économiques (Ricardo dirait pour tous les capitalistes) qui gomment les différences de prix qui proviendraient de gisements « aux fertilités » différenciées en termes d'exploitation. En dépit de l'hétérogénéité des coûts de production en raison de gisements présentant des profils d'exploitation totalement disparates, des termes d'épuisement variables, il n'existe qu'un seul prix sur le marché. Le faible nombre d'intervenants dans la sphère de production développe des rentes de nature différentielles provoquées par le quasi monopole des 7 sœurs multinationales de l‘Energie et de quelques operateurs publics. Du coup un seul prix se forme pour sanctionner l'état du marché et des rentes différentielles s'y expriment tout naturellement. En effet, de même que pour les terres, l'exploitation par l'industrie mondiale de gisements de plus en plus difficiles à atteindre jusqu'en offshore profond, rend plus couteûx la mise à disposition de nouveaux gisements par les multinationales pétrolières et leurs salariés. Il s'ensuit un surenchérissement généralisé des conditions technologiques de l'exploration et de l'exploitation pétroliers qui profitent in fine à la Sonatrach en tant qu'operateur public d'hydrocarbures, peu chers à l'exploitation et dont les infrastructures de base sont amorties depuis bien longtemps. Cet organisme public met donc dans ses poches des rentes différentielles qui ne lui sont absolument pas dues et qui devraient venir grossir le portefeuille du Trésor public. Une fois ce constat posé et les concepts clarifiés, en quoi cela peut- il intéresser le peuple algérien ? Dans un premier temps cela nous permet de mieux positionner la Sonatrach dans l'échiquier politico-institutionnel national. En effet, il est légitime de se poser la question. Que gagne la Sonatrach ? Qu'est ce qui peut être considéré comme un bénéfice « honnête », expression du travail laborieux de ses 55.000 employés et de l'expertise d'orientation stratégique de son propriétaire actionnaire ? Pour reprendre les termes du réquisitoire ricardien que doit la Sonatrach à son propriétaire d'abord au titre de la rente absolue ? Cette question est essentielle. Nous avons vu précédemment que cette rente absolue varie dans le temps avec l'exploitation du gisement puisque celui-ci s'épuise au fur et à mesure de son exploitation. La rente absolue est donc une fonction à peu près linéaire et décroissante de cet épuisement. Il restera toujours des ressources en hydrocarbures au fonds des réservoirs mais qui seront inexploitables. Certes, une rente absolue demeurera et ne disparaitra jamais complètement mais sera fortement entamée en valeur par l'exploitation déraisonnable des gisements. Nos générations futures hériteront d'une rente
absolue largement amputée. Avec quoi la Sonatrach les compensent -elle ? Quels sont les mécanismes qui permettraient à l'Etat propriétaire de « rembourser » les générations futures, de l'épuisement des rentes absolues dues à l'appropriation des sous sols, organisé au profit égoïste des générations actuelles ? Y a-t-il un fonds souverain, par exemple, qui accumulerait une fraction des profits tirés des hydrocarbures correspondant à la dévaluation de la rente absolue des gisements exploités, pour les investir sur les marchés financiers internationaux aux fins de garantir des futurs revenus en contrepartie de l'exploitation abusive par l'Etat propriétaire « rentier » et de la Sonatrach « capitaliste»? La résolution de ces questions devient d'une extrême actualité, alors que nous pressentons, tous, un épuisement des ressources à tout le moins pétrolières. Le FRR (Fonds de régulation des recettes) et la thésaurisation de milliards de dollars sous forme de bons du trésor US voulus par le ministre Chakib Khellil ne répondent pas à ces interrogations. Le débat doit maintenant s'ouvrir et être tranché dans les meilleurs délais pour que lors du prochain cycle de hausse des hydrocarbures les droits de nos enfants soient enfin préservés. Il nous faut dissoudre la direction commerciale de la Sonatrach Maintenant que la question de la rente absolue a été posée, que doit la Sonatrach à son propriétaire, l'Etat, au titre des rentes différentielles qu'elle engrange du fait du mécanisme de la formation des prix sur les marchés internationaux ? C'est bien la Sonatrach au travers de sa direction commerciale qui vend sur les marchés internationaux les productions du sous sol algérien. En quoi est-ce légitime que la Sonatrach encaisse « les fruits » dirait Ricardo sous forme de rentes différentielles appartenant en dernier ressort au rentier à savoir, l'Etat ? De même qu'il est urgent de créer un fonds souverain au bénéfice exclusif des générations futures, il est nécessaire de dissoudre la direction commerciale de la Sonatrach. C'est un organisme indépendant, sous tutelle du Trésor public, c'est-à-dire du ministère des Finances qui doit se charger de commercialiser les hydrocarbures en Algérie. Et c'est le Trésor public qui versera les fonds dus à la Sonatrach au titre de l'exploitation des gisements qui lui est concédé par l'Etat aux fins de rémunérer la disponibilité des hydrocarbures en tête de puits. Le transport, le stockage de ces mêmes hydrocarbures vers les principaux ports du pays seront quant à eux payés aux gestionnaires des tubes au prorata des flux qui y circuleront. Ainsi les moutons seront bien gardés. La Sonatrach doit présenter un modèle économique pertinent, reproduisant fidèlement ses dépenses au titre de la mise à disposition par la Nation de l'exploitation rationnelle des richesses de notre sous-sol. Pour cela, elle sera rémunérée au prix des coûts liés à la mise à disposition des flux énergétiques aux têtes de puits plus un premium lui permettant le financement de ses investissements en termes de maintenance et d'élargissement de ses capacités opérationnelles à exploiter les sous sols. La Sonatrach doit dorénavant se résumer à son secteur amont réduit à sa fonction d'exploration et de construction des puits. Le reste ne la concerne pas! Non seulement nous clarifions les rémunérations de chaque entité dans la chaine opérationnelle mais de plus nous diminuons fortement les risques de prévarication. La corruption gigantesque type Saipem est facilitée par le schéma organisationnel de la Sonatrach et son articulation institutionnel à l'Etat. Elle est, au mieux, symptomatique d'une profonde méconnaissance par le pouvoir politique des mécanismes de la rente tellement caractéristique de ce secteur névralgique. Pour que d'autres affaires Saipem ne surgissent plus ici et la, il est nécessaire d'envisager une très profonde restructuration de la Sonatrach, la restauration de la plénitude entière de certaines missions régaliennes de l'Etat non seulement dans la levée des impôts pétroliers mais aussi dans la commercialisation des hydrocarbures pour clarifier à tous les niveaux les captations indues de rentes différentielles et rendre enfin au peuple algérien ce qui lui est dû. Autrement il y a un risque d'assister à une dérive partiellement confiscatoire des revenus des richesses du sous sol par des élites technocratiques, bureaucratiques et politiques au détriment des intérêts du peuple algérien au sens d'entité sociale historique. Si les rôles des uns et des autres ne sont pas clarifiés de manière encore plus rigoureuse, il naîtra une incompréhension grandissante entre les élites managériales et la Direction politique d'une part et le peuple algérien d'autre part surtout en période de faible redistribution de la rente. La contestation légitime des populations d'In Salah durant l'épisode de la tentative d'exploitation des gaz de schiste dans le sud du pays, est un signe avant coureur. La gestion des hydrocarbures en Algérie sur le mode ancien, affaire exclusive du Pouvoir politique et des élites technocratiques de Sonatrach appartient au passé. Les premières mesures fondatrices pour sortir réellement de l'après pétrole résident bien cette clarification radicale tant attendue par la Nation.


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