Quelques jours à peine après le démantèlement par les services de la sécurité de wilaya d'un réseau de trafiquants de corail à la cité Seybouse en bordure de mer, c'est une autre bande qui tombe. La prise est beaucoup plus importante. Cette fois-ci, les gendarmes du groupement de gendarmerie de la wilaya de Annaba sont intervenus pour mettre hors d'état de nuire une autre bande spécialisé dans le même trafic. Tout aussi important est le matériel saisi consistant en 200 bouteilles à oxygène et autres, moteurs, chambre de décompression, tenues de plongée, armes blanches et autre équipement spécifique à ce type d'activité. La prise est intervenue tard dans la nuit de lundi à mardi. C'est-à-dire au moment où les trafiquants s'apprêtaient à prendre le large pour aller piller les côtes d'Annaba et d'El Tarf. Ils avaient pratiquement tout préparé y compris le fait de se remettre au pillage du corail quelques jours à peine après l'arrestation de neuf de leurs acolytes. Il est aujourd'hui admis que des exploitations illicites de corail se déroulent non seulement sur terre, mais aussi dans les fonds marins principalement dans les régions de l'est du pays. Les scientifiques ont tiré la sonnette d'alarme sur ce sujet, depuis plusieurs années. C'est-à-dire dès l'apparition de plongeurs marins professionnels spécialisés dans la collecte et le trafic du corail. En dépit de l'interdiction de cette activité, sont enregistrées des prises importantes de corail prisé des joailliers du monde et menacé d'extinction. La police a également confisqué une armada d'équipements de plongée, dont plus de deux cents bouteilles à oxygène, soupçonnés d'avoir été utilisés par les braconniers pour collecter du corail.