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Où est la protection du consommateur algérien ?
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 01 - 2017

On contrôle les coiffeurs et les épiciers du coin ! donc, littéralement, des expressions comme la liberté du marché, voire une société de liberté n'ont aucun sens... La liberté de qui ? et de faire quoi ? Puisqu'il est évident qu'en aucune circonstance tout le monde nepeut obtenir facilement tout ce qu'il veut. Ainsi, dans une économie libérale «sauvage» et de «bazar», qui s'est installé en Algérie, c'est le maximum de libertés pour les plus riches et le minimum pour les plus pauvres ou les individus les mieux servis y sont logiquement les plus avides et les moins scrupuleux.
Jamais au grand jamais, la situation du marché n'a atteint de pareilles proportions au niveau de la wilaya de Mascara, à l'instar des autres régions du pays, et fatalement on pense aux petites bourses qui forment la majorité de la population, a ces pères de familles et autres petits fonctionnaires, aux revenus modestes, qui éprouvent les pires difficultés a joindre les deux bouts. Les barons du marché n'en ont cure. Pour eux, les motivations humaines, sociales, voire sentimentales, n'ont pas cours.
L'essentiel depuis plus de deux mois la situation a atteint son summum en matière des hausses des prix des plus dangereuses, par une certaine liberté de l'abrutir, par le gain, le gros gain facile et rapide, la grosse fortune par le raccourci. Le stockage de la pomme de terre y compris d'autres légumes de saison par des barons de la région dans les fameuses chambres froides, ou des grandes quantités sont stockées à des fins spéculatives, va à l'encontre des lois et les mesures arrêtés sur la liberté des prix et la concurrence, qui en réalité, n'existe en faite jamais. Notamment à cause de l'impact des politiques d'écrémages du ministre de l'Agriculture et celui du Commerce, qui se renvoient la balle, par des accusations mutuelles, du mauvais rapport de coordination ou le prix à l'anarchie a été introduit pour encourager à l'absence de contrôle centralisé.
Le secteur privé non exploiteur dans cette région profonde de l'Algérie, celui qui vient en complément des actions de l'Etat providence, ça existe. Mais, il existe aussi tout un secteur parasitaire composé d'affairistes qui agissent de manière à maximiser leur propre profit sans scrupules et sans état d'âmes. Le marché des fruits et légumes, mais aussi des produits de large consommation, nous en fournit aujourd'hui la terrible réalité de cette concurrence déguisée, via des publicités mensongères qui promettent monts et merveilles, d'une probable chute des prix, alors que nous avons déjà foulés la première semaine de la nouvelle année 2017.
«Inutile de décrire l'ampleur de ce que nous subissons au quotidien pour faire chauffer la marmitte.La encore le pouvoir va au pouvoir, l'argent à l'argent. Et tous ces gens bien installés au summum de l'Etat n'ont aucune raison de vouloir un quelconque changement. D'ou l'inertie actuelle dans laquelle se trouve la dictature des prix en furie, qui se pratique au vu et au su des décideurs et autres concernés par cette razzia. Où est cette démocratie ? Dans le fait de voter. Voter pour qui ceux qu'on nous propose ou plutôt qu'on nous impose, c'est-à-dire les cinq ou six partis qui se partagent le gâteau du pouvoir.
Aucun ne nous convient.», explique un citoyen rencontré à la maison de la presse. Cette constatation pose toute la problématique des promesses non tenues des décideurs en hauts lieux, sur la question du droit de regard et de l'assainissement des marchés de gros de l'agro-alimentaire dans notre pays, communément appelé «la regulation» des marchés de gros, c'est-à-dire des marchés intermédiaires, à l'exemple du chef-lieu de la wilaya, en est une petite illustration.
S'il est vrai qu'on ne peut pas mettre tous les privés, les négociants et autres opérateurs dans le même panier, qu'il faut faire une différence entre l'honnête commerçant et les affairistes sans foi ni loi qui pullulent le marché de gros de la ville de Mascara, qui est lié a la mauvaise exécution duprogramme, adresse un signal négatif du marché. En règle quasi générale, les intermédiaires, les propriétaires de chambres froides et les affairistes, véritables têtes pensantes de cette flambée des prix, ne sont ni des philanthropes ni des Saints-Bernard. D'autres secteurs stratégiques sont étrangement ciblés.
Ainsi, en jouant le paradoxe des difficultés conjoncturelles, les déclarations du ministre de l'agriculture et celui du commerce qui se jettent les fleurs et des producteurs qui se frottent les mains, sont des prétextes prédilection pour organiser la pénurie et déterminer les coûts des produits.« Ce qui m'agace, c'est la façon de nous mentir, c'est la façon dont sélectionnées puis présentées les informations débiles qui circulent dans les medias lourds et publics sur la disponibilité des produits de première nécessité et ceux des fruits et legumes.C'est vrai ce qu'ils avancent.
Mais a quel prix ! », S'insurge un infirmier du secteur sanitaire de Mascara. Alors, nul besoin de justification ideologique. C'est dans la rue que la colère gronde comme un feu qui couve, humeurs crispées, étalages arrogants par des prix qu'ils affichent, des couffins maigres qui retournent bredouilles à la maison. C'est l'ambiance quotidienne de cette fin d'année, ou les prix dans les marchés tiennent en haleine les ménagères .Encore une fois le repas sera maigre. Le trafic des fruits et légumes devient un métier.
Cet indiscutable défi à la population n'est pas le fruit du hasard, il est la résultante d'un certain nombre de facteurs qui, conjugués, ont généré ce pervers phénomène. L'un de ces intermédiaires rencontrés au marché de gros, nous avouait en ces termes : «Ce n'est pas moi qui a fixé les règles de jeux de la concurrence et du marché. On nous a bien fait comprendre qu'on est dans le système de la liberté des prix. Nous sommes libres de fixer à notre convenance ces prix. D'ailleurs, c'est un grand risque que je prends avec mon argent, et je demeure intraitable dans mon métier, c'est à prendre ou a laisser.
Ecrivez-ce que vous chante. Je prends des risques et j'estime que ce n'est que justice que suis recomposé. Personnellement, j'investis 4 milliards de dinars, si cela ne me rapporte pas le double, je ne vois pas pourquoi je courrais le risque. », Commente un mandataire connu sur le marché de gros de la ville. Dès lors, cette situation qui perdure n'a cessé de prendre des proportions alarmantes. De jour en jour beaucoup de monde s'est mis a ce trafic légalisé par l'impuissance des services de contrôle, sous prétexte d'une liberté de marché qui n'accepterait ni règles ni entraves.
Plus loin, un autre son de cloche. Cette fois ci, écoutons ces informations de certains agriculteurs de la région, ou les petits producteurs de la patate ont trouvé une autre parade de conservation, ou le tubercule est étalé à même le sol, dans un endroit frais, et recouverte d'une couche de terre. Cette nouvelle trouvaille de camouflage, souligne notre orateur, fait tenir plusieurs mois. C'est le rationnel qui s'est dissous dans l'empirique, ce qui tend a prendre de l'ampleur et d'entraîner une autre partie de petits producteurs dans la spirale d'une spéculation pour affamer la population.
Chacun a à l'esprit, la tentative de l'Etat de réglementer, voir juguler ces pratiques, dont personne ne veut entendre parler en ces temps d'incertitudes. L'état est-il nécessaire à une économie de marché ? L'Etat est toujours nécessaire,voire indispensable.
Cependant, ce n'est plus l'état providence, pour envoyer la cohorte de fonctionnaire et autres contrôleurs sur le terrain qui tourne les pouces dans les divers directions de la concurrence et des prix. Car l'état s'en lave pour autant complètement les mains. C'est le consommateur qui paie. Dans cette optique il est urgent que : l'Etat doit prendre les devants est le meilleurs moyen d'assurer ses arrières pour une prophétisé paix sociale.
Enfin, la Direction de la concurrence et des prix de la wilaya de Mascara, a pris le taureau par les deux cornes en investissant le terrain par des contrôles chez les :'coiffeurs pour les obliger à placarder les prix pour, parait-il, une certaine transparence...du n'importe quoi en plus d'avérée contrôle tyrannique qui touche uniquement des petits épiciers', qui sont quotidiennement harcelés par des contrôleurs chichement payés par l'Etat providence et qui tournent les pouces.
A quand un contrôle des chambres froides, des importateurs et des grossistes implantés, qui affament les populations ? Enfin, n'est-il pas vrai de soumettre cet adage populaire qui stipule que : «Quand les responsables dans la wilaya de Mascara se font servir par camionnette entière de fruits, légumes et méchouis, le peuple est tout nu !» . N'en déplaise à certains intouchables énergumènes.


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