L'occident utilise les zones de conflits dans le monde comme des «laboratoires» pour tester ses armes, a écrit le quotidien britannique, The Guardian, samedi, au lendemain de l'utilisation de la plus puissante bombe non-nucléaire par les Etats-Unis, en Afghanistan. «Par le passé, les colonies au nord de l'Afrique, au Moyen Orient et au Sud-Est de l'Asie, ont servi de laboratoire pour l'occident afin de tester l'impact et l'efficacité de ses nouveaux jouets mortels, et ce n'est pas différent aujourd'hui», a souligné le journal dans un article opinion. L'auteur du texte note que même si "personne n'a de la sympathie" pour le groupe terroriste autoproclamé Etat Islamique (EI/Daech), tout le monde "trouve étrange que les Etats-Unis larguent leur plus gigantesque bombe non-nucléaire, la cible étant de détruire des tunnels souterrains. L'explication, le journaliste, écrivain et professeur, Mustafa Bayoumi, la trouve dans l'histoire qui «renseigne que l'Occident s'est toujours servi de ses colonies comme laboratoire pour ses plus récentes et les pires de ses armes de guerre».