Intervenant au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de la Justice Garde des sceaux a mis les point sur les « i » en ce qui concerne l'affaire de la saisie de la cocaïne et des sujets qui font actuellement l'actualité. En effet, le ministre de la Justice Garde des sceaux a tenu de s'exprimer sur l'affaire de la saisie de la cocaïne et qui n'arrête pas de faire la «Une» que ce soit par la presse nationale ou étrangère. «La justice sera sans pitié dans sa lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue et la corruption, a indiqué le ministre de la Justice Garde des sceaux. Ce dernier devait ajouter devant la presse que «l'impunité n'existe pas sous la gouvernance de M. Abdelaziz Bouteflika. Je suis responsable ce que j'ai avancé et j'espère que j'étais clair, net et précis», a-t-il martelé. Il a révélé que quatre enquêtes sont ouvertes dont deux sont liées au trafic d'influence et une sur le blanchiment d'argent. Douze personnes ont été interpellées dont six ont été placées en détention provisoire. «Les personnes interpellées seront présentées soit aujourd'hui ou demain devant le tribunal», a fait savoir Tayeb Louh. Le ministre devait également indiquer que des commissions rogatoires internationales ont été délivrées par la justice dans le cadre de l'enquête sur la saisie de la cocaïne au mois de mai dernier. Dans son intervention, Tayeb Louh a apporté de nouveaux éléments indiquant que grâce aux investigations entamées sur le dossier de la cocaïne, trois autres affaires ont été décelées. Il s'agit de plusieurs personnes ayant reçus des pots de vin pour avoir établis des documents administratifs en contrepartie. «Les enquêteurs ont réussi à mettre la main sur des téléphones portables et sur du matériel informatique sur lesquels il a été découvert trois autres affaires», a expliqué Tayeb Louh. La justice a été saisie par les éléments de la Gendarmerie nationale à ce sujet et des informations judicaires ont été ouvertes à l'encontre des personnes impliquées dans ces affaires. «Soyez rassurés, la justice mettra la main sur n'importe quel fonctionnaire de l'Etat qu'il soit dans le secteur de la justice ou dans d'autres institutions», a-t-il indiqué. Relatant les affaires évoquées précédemment, le ministre de la Justice n'a pas manqué de mette en garde sur les accusations portées à l'encontre de personnes jusqu'ici innocentes. Le ministre de la Justice n'a pas également manqué de répondre aux accusations portées à l'encontre de certains hauts fonctionnaires exerçant dans les différentes institutions de l'Etat. «Ce n'est pas parce qu'un fonctionnaire indélicat a commis tel ou tel délit que l'ensemble des institutions de l'Etat soit «sali», a-t-il indiqué. Le ministre de la Justice a également fait savoir qu'il ne faut pas mêler le pouvoir et la fortune. «La politique algérienne est claire et ne peut en aucun cas accepter que des personnes veulent s'enrichir alors qu'ils se trouvent au pouvoir». Tayeb Louh a été clair en indiquant que ceux qui veulent être riches doivent quitter le pouvoir et d'aller ramasser les sous mais légalement», a-t-il dit. A ce même sujet, Tayeb Louh devait déclarer que la justice sera sans pitié dans sa lutte contre le terrorisme, le trafic de drogue, la corruption et le blanchiment d'argent. Le ministre de la Justice a appelé la presse à vérifier les informations avant de les publier ou de les lancer à travers les médias lourds. «La justice ne restera pas les mains croisées si toutefois, il y aurait des plaintes émanant des personnes accusées arbitrairement», a prévenu Tayeb Louh. Ce dernier devrait également rappeler ces affaires et plusieurs autres demeurent toujours en instruction et qu'il faudrait rester vigilant et prudent en donnant des informations à ces sujets jusqu'au moment où la justice rendra son verdict final.