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Malgré les efforts de l'Etat, la crise du logement perdure
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 10 - 2018

Malgré les efforts de l'Etat en matière d'habitat, la demande en matière de logement est plus grande que l'offre. Quelle sont les mesures envisageables pour pouvoir satisfaire la demande des citoyens et mettre fin à cette crise qui perdure ? De toute manière, avec ce rythme, la fin du calvaire des citoyens à la recherche d'un toit n'est pas pour demain.
En effet, les distributions de logements se font par dizaines, centaines et parfois par millier dans les quatre coins du pays. Malheureusement, cette politique n'a pas permis d'absorber le déficit en matière de logement où la demande est encore plus grande que l'offre. L'abandon de la gestion de ces immeubles par l'Opgi a rendu des immeubles distribués flambants neufs en des véritables bidonvilles. Les immeubles sont mal gérés et mal entretenus alors que les loyers ne sont jamais payés. Les spécialistes en matière d'habitat avec qui nous nous sommes entretenus, trouvent que la manière de l'octroi des logements sociaux par milliers ne résoudra jamais la crise du logement. Les Opgi en tant que bailleur doivent reprendre le contrôle de leur patrimoine, le protéger, l'entretenir et le gérer.
Les Offices (Opgi) attribuent des logements aux citoyens qui doivent respecter les clauses du bail. Les clients qui ne s'acquittent pas de leurs loyers pour une période de plus de 3 mois, devraient être rapidement mis en demeure avant la procédure d'expulsion. Dans un autre cas, l'Office sera obligé de demander le départ du client qui sera invité à quitter le logement. Cette mesure sera appliquée par la justice qui ordonnera l'expulsion des clients si toutefois les clauses du bail ne sont pas respectées. Toujours et selon les spécialistes en matière d'habitat, les distributions collectifs doivent immédiatement cesser si on veut éradiquer la crise du logement.
Les attributions se feront par la commission de distribution avec le système «Cas par cas», selon la disponibilité des logements au niveau des chefs-lieu de wilaya, daïra ou des communes. La situation où se trouvent ces logements est déplorable. Les logements distribués flambants neufs se reconvertissent en taudis en l'espace de quelques mois. Seule la reprise des anciens procédés des HLM, (Habitation à loyer modérés) pourrait résoudre le problème des immeubles et la sauvegarde du patrimoine de l'office. Afin de lutter contre la dégradation des immeubles, il faut autoriser l'installation d'une seule parabole collective pour permettre aux centaines d'habitants de capter les chaînes qu'ils souhaitent ce qui mettrait également fin à l'installation anarchique de ces antennes. Mais qui pourrait surveiller et réglementer la gestion de ces lieux si l'Opgi s'en lave les mains, juste après la distribution ? Dans le passé et juste après l'indépendance, les bailleurs à savoir les services des HLM, contrôlaient magnifiquement leurs patrimoines.
Les usagers payaient normalement leurs loyers alors que les services des HLM, entretenaient les logements et sauvegardaient les immeubles. A l'entrée de chaque bâtiment, un gardien y résidait et avait pour mission à savoir : l'entretien, la surveillance des lieux, la sécurité et la tranquillité des locataires. Le gardien de l'immeuble rend compte à sa tutelle des problèmes rencontrés et remet les doléances des locataires. En collaboration avec la police de l'arrondissement, les réparations sont constatées, les réparations effectuées et les auteurs des dégradations recevront systématiquement les factures des dommages occasionnés au niveau de l'immeuble. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, où le devoir des Opgi ex HLM, consiste uniquement à la distribution des logements. Une démission totale a été constatée par le bailleur, laissant le locataire faire ce qu'il voulait dans l'appartement qui ne lui appartenait pas.
Certains bénéficiaires de logements n'y habitaient jamais les appartements qui leurs avaient été octroyés par l'Opgi. Juste après avoir reçu les clés, le bénéficiaire a déjà, soit loué ou vendu carrément le logement, qui lui a été attribué dans le cadre social. Dépourvus de gardiennages, la majorité des immeubles sont dans un état lamentable. Absence d'électricité, des murs dégradés et les détritus jonchent le parterre que se soit à l'intérieur ou à l'extérieur des bâtiments. Dans certains blocs, les visiteurs de nuit pourraient se casser facilement les dents ou se briser des côtes, en mettant les pieds dans les marches vident de l'escalier. Au niveau des immeubles, c'est un véritable «souk», vous ne pouvez pas faire la différence entre un locataire ou une personne étrangère. La reprise des anciennes méthodes des HLM, pourrait mettre fin à cette anarchie.


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