Dans la capitale française (Paris) où le pire a été évité dans les précédant regroupements des dits «Gilets jaunes», les attroupements se sont déroulés dans le calme en présence d'un dispositif de sécurité important. Les autorités du pays ont décidé de reconduire le même dispositif renforcé des forces de l'ordre par crainte des débordements avec comme objectif : le maintien de l'ordre et afin d'assurer la sécurité des français et de leurs biens. Pour rappel, la capitale française a fait l'objet de nombreux incidents émaillés de scènes de violence et troubles à l'ordre public au cours des précédents rassemblements. Ce n'est pas le cas pour ce dernier samedi ou les commerçants ont décidé de laisser ouvert leurs commerces en présence d'un dispositif sécuritaire exceptionnel. Contrairement à la semaine dernière, la vie matinale s'anime, notamment dans les cafés et magasins, qui ont ouvert leurs portes. La plupart des musées et théâtres sont ouverts, contrairement au dispositif adopté il y a une semaine. Ouverts aussi la Tour Eiffel, l'Opéra Garnier, les musées du Louvre, d'Orsay et le Grand palais, fermés samedi dernier, tout comme les grands magasins (Galeries Lafayette, BHV et Printemps) à l'approche de Noël. Rue de Rivoli ou place de l'Opéra, plusieurs grandes enseignes de prêt-à-porter, protégés par des plaques de bois, sont également ouvertes. Sur la place de la République, plusieurs magasins accueillent le public avec des vitrines couvertes de contre-plaqué, dont le Go Sport, pillé en fin de journée samedi dernier. Les commerçants n'arrivent pas à comprendre comment les «Gilets jaunes» continuent de manifester alors que les «casseurs» n'attendent que ces moments pour saccager, piller les magasins. Pas de question de rester les bras croisés alors que le République est menacée auraient dit les hauts responsables français qui n'ont ménagé aucun effort pour protéger les institutions du pays et surtout pour mettre parer à toutes éventualités. Les chefs de partis de l'opposition ont été également à la hauteur et ont été beaucoup dans le retour du calme dans le pays. Pour ce Samedi, les chefs des mouvements extrémistes de droite et de gauche ont tenu à s'éclipser surtout après l'attentat de Strasbourg qui a fait au dernier bilan, quatre morts et plusieurs blessés. Ils ont certainement compris que les forces de sécurité ont d'autres «chats à fouetter» pour assurer la sécurité et la sérénité du pays et des français face à ce terrorisme qui peut frapper à n'importe quel moment. Seuls quelques incidents mineurs ont été signalés à paris ou dans certaines villes de l'Hexagone. Les forces de sécurité ont procédé à l'interpellation de 180 individus dont 144 ont été placés en garde à vue, a-t-on appris. Selon le même bilan, la mobilisation est en forte baise du fait que 60 milles manifestants ont été recensés contre 120 milles durant le précédent Samedi. La manifestation s'est déroulée dans le calme en Haute Loire Contrairement aux précédentes «Manifestations», le rassemblement des «Gilets jaunes» s'est déroulé dans le calme dans le département de la Haute Loire. Dans un communiqué rendu public, les services de la préfecture ont indiqué que les manifestations des «gilets jaunes» se sont déroulées dans une atmosphère plus calme ce jour. Au Puy-en-Velay, un premier rassemblement de plusieurs centaines de personnes devant la préfecture s'est déplacé place de la mairie où un cahier de doléance a été mis à la disposition des manifestants. De petits groupes ont ensuite circulé en ville tout l'après-midi. Un ultime rassemblement a été dispersé en début de soirée, a ajouté le communiqué. Selon le même communiqué, à Brioude, une centaine de manifestants s'est rendue ce matin sur le marché, puis s'est rassemblé devant la sous-préfecture. 60 manifestants se sont joints cet après-midi à une dizaine d'infirmières pour une manifestation devant l'EHPAD, puis en cortège en centre-ville. Après un rassemblement devant le supermarché Carrefour, le groupe a rejoint le marché de Noël en centre-ville de Brioude et s'est dispersé. Le communiqué a fait savoir qu'à Yssingeaux, un unique rassemblement a eu lieu devant le super U. A Monistrol-sur-Loire, un défilé a eu lieu dans la ville sans perturbation significative. Une distribution de tracts a eu lieu au rond-point de la Chaumette. Aucune action de blocage de centres commerciaux n'a été recensée. Le même communiqué devait ajouter que quatre interpellations dans le cadre des contrôles préventifs, sur réquisition de M. le procureur de la République, au Puy et alentours, deux interpellations au cours de la manifestation, une dizaine de contrôles d'identité ont été réalisées par les forces de l'ordre a conclu le communiqué. Signalons que, soucieux des dépassements qui pourraient avoir lieu, le Préfet de la Haute Loire M. Yves Rousset a signé un arrêté préfectoral interdisant la vente et à emporter de la consommation des boissons alcoolisées sur la voie publique. Cet arrêté a abrogé à la demande du maire et sur proposition du secrétaire général de la préfecture. «Considérant l'absence des troubles à l'ordre public dans tout le centre ville et en particulier aux abords de la préfecture, la marie et à l'intérieur du périmètre fixé par l'arrêté du 14 décembre 2018. Considérant qu'il n'est plus nécessaire de maintenir l'interdiction de la consommation des boissons alcoolisée sur la voie publique, l'arrêté préfectoral relatif à cet état de fait est abrogée». Nous avons donné ici, un paragraphe de l'arrêté préfectoral relatif à l'interdiction et à l'abrogation de la vente des boissons alcoolisées sur la voie publique, signé par le Préfet de la Haute Loire M. Yves ROUSSET. Signalons enfin qu'un individu a été interpellé aux environs de 19h au centre ville (Place du Breuil) du Puy en Velay. Il a été placé en garde à vue pour détention de stupéfiant. Cependant, dans un point de situation, les services de la Préfecture ont indiqué que le préfet s'est rendu au centre-ville du Puy pour saluer les forces de l'ordre présentes, les équipes de la mairie, élus et police municipale. Quelques manifestants de la place du Breuil ont pu échanger avec le préfet. Des rassemblements ont lieu sur certains ronds-points dans le département, sans aucun blocage. La fermeté du gouvernement, la contribution de l'opposition et l'acte terroriste de Strasbourg ont beaucoup influé sur la mobilisation La mobilisation desdits «Gilets jaunes» a été en forte baisse durant ce samedi (Acte 5) pour diverses causes. En premier lieu, le gouvernement qui a toujours laissé les portes ouvertes aux dialogues avec les dirigeants de ce mouvement ou les partenaires sociaux a refusé de céder aux menaces et aux violences. Par le biais des lois en vigueur, le gouvernement a mis en place l'ensemble des facteurs pour protéger les français et pour maintenir intact les institutions de la République et la souveraineté de l'état. L'opposition a également contribué au retour au calme, rejetant toute forme de violence en passant l'intérêt du pays avant l'intérêt partisane ou personnel. L'autre volet qui a encore contribué au retour du calme n'est autre que l'acte terroriste commis à Strasbourg. Comme on le sait cet acte criminel qui a fait quatre morts et plusieurs blessés a été revendiqué par la nébuleuse organisation terroriste s'autoproclamant Etat Islamique et plus connu de «Daaech». L'ensemble des Français et même les militants des «Gilets jaunes» ont compris que les forces du mal profitent de ces événements pour faire le maximum de victimes. Cet état de fait a contraint les militants de ce mouvement qui reste illégitime de ne pas dramatiser la situation en allant mettre la sécurité des français et du pays en danger. Cet état de faitn'a pas empêché certains individus irresponsables de vouloir induire l'opinion publique en erreur et ce en faisant des déclarations fantaisistes sur les réseaux sociaux. Ces énergumènes n'ont pas manqué de dire que l'acte terroriste a été monté par le gouvernement dans le but de faire peur aux Français et pour «tuer» la revendication des Gilets jaunes. La majorité des Français ont rejeté des allégations mensongères qui n'ont pas raison de l'être surtout lorsqu'on sait que ce sont des innocents qui ont perdu la vie dans cet acte criminel de Strasbourg. Ces déclarations malsaines nous a fait rappeler la phrase de «Qui tue qui en Algérie», lors de la dernières décennie». Cette phrase conçue par les groupes terroristes et par les ennemies de l'Algérie avait pour objectif d'induire l'opinion publique en erreur et souiller l'image des forces de sécurité. Il a fallu attendre le 11 septembre 2001, pour que le monde entier comprenne enfin que l'Algérie a été le premier pays qui a mis en garde contre ce terrorisme aveugle qui n'a pas de frontière. Ce jour là, quatre attentats-suicides ont été perpétrés aux Etats Unis visant les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et contre le Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington. Ces attentats criminels qui ont fait plus de 3000 morts ont également fait «tomber les masques», le monde entier a donné raison à l'Algérie et sait qui a tué en Algérie, en Grande Bretagne, Tunisie, Syrie etc.
