La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a indiqué, dimanche à Alger, que certaines revendications des syndicats ne relèvent pas des compétences de son département. «La nature de la demande syndicale a changé. Ils (syndicats) évoquent la loi sur la retraite, l'augmentation des salaires et la hausse du niveau de vie, qui ne relèvent pas de la compétence du ministère de l'Education nationale», a déclaré Mme Benghabrit, dans un entretien accordé au quotidien «L'Expression». «Il faut dire à ce propos que l'essentiel des revendications salariales a été acquis entre 2011 et 2012», a-t-elle rappelé, faisant remarquer, toutefois, l'inexistence, auparavant, de la gestion des carrières. «L'intervention de la gestion informatisée a considérablement réduit les injustices (...) Notre système d'information nous donne la possibilité de faire en sorte à ce que des pans entiers de la gestion ne soient plus dépendants des individus», a-t-elle assuré. Et par conséquent, les revendications socioprofessionnelles n'auront plus, à terme, leur raison d'être ou ne seront plus aussi déterminantes, a-t-elle encore fait savoir, estimant que le dialogue "permanent" engagé avec l'ensemble des partenaires du secteur dont les syndicats a permis de «réduire considérablement» le nombre de jours de grève, ces cinq dernières années.