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Les constructeurs dans le viseur de l'Etat
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 05 - 2019

Après avoir ambitionné et misé sur le développement du secteur de l'automobile en Algérie à travers l'ouverture du marché aux usines de montage, le gouvernement fait machine arrière et révise sa stratégie. Désormais, Il n'autorise que l'assemblage de 16 modèles de véhicules par quatre constructeurs, qui n'auront plus à monter une multitude de pièces, étant donné que les pouvoirs publics ont réduit, également, le volume et la valeur des importations de CKD/SKD. Le montant a été fixé à 2 milliards de dollars.
Les déboires des constructeurs automobiles en Algérie ont commencé dès le début de l'année 2019. Une année marquée particulièrement par la hausse vertigineuse des prix du véhicule assemblé localement, avec un taux d'intégration estimé, relativement, à 15%. Ne laissant pas ainsi le choix au consommateur d'acheter, de troquer ou d'acquérir un nouveau véhicule vu l'affolement des prix et l'absence d'alternative, alors que le gouvernement avait promis lors de l'octroi des agréments pour les constructeurs automobiles, à l'époque d'Abdeslam Bouchouareb, une baisse des prix. Ce qui n'a pas été respecté par les fabricants d'automobiles qui ont profité de la faille juridique pour fixer leurs prix, sachant que les pièces de rechanges sont importées à des milliards de dollars. Sans oublier le compromis conclu entre le gouvernement algérien et le constructeur Renault qui avait bénéficié à l'époque de l'exclusivité d'une durée de trois ans, avant de permettre à d'autres constructeurs de s'implanter et de commercialiser leur marque. Des décisions aléatoires et arbitraires qui ont impacté le marché automobile, neuf et d'occasion dont les prix flambaient en permanence. Pour dénoncer la prépondérance et le monopole du marché par quelques concessionnaires, les consommateurs se sont révoltés à travers une compagne de boycott du véhicule dans les marchés et les showroom, créant ainsi une vague de panique à haut niveau. C'était au gouvernement qu'incombait la mission de régler le problème et de chercher des solutions. A cette situation, s'ajoute la hausse de la facture de l'importation des pièces détachées (CKD/SKD), qui a explosé en 2018. Une fois de plus, le gouvernement fait face à l'échec de sa politique, longtemps contestée par les experts et les spécialistes du domaine qui ont qualifié, cette industrie de «camouflet et de suicide économique». Aujourd'hui, le gouvernement fait face à ses responsabilités et tente de recadrer le secteur à travers la prise d'une série de mesures aussi restrictives les unes des autres. Difficile d'avouer son échec, il essaie indirectement d'étouffer dans l'œuf cette industrie. Malheureusement, il n'existe aucune statistique comparative des résultats réalisés par les constructeurs automobiles algériens et ceux des pays voisins à savoir le Maroc, devenue une référence dans le domaine. Aujourd'hui, la dynamique remise en question et la solution et de procéder à des ajustements rapides à travers la mise en place d'une nouvelle stratégie de développement d'une industrie automobile fiable et solide. Avec la crise que traverse le pays actuellement, les problèmes liés à cette branche sont soulevés par une croissance soutenue insurmontables. Raison pour laquelle, les autorités tentent de restructurer le secteur de manière à corriger les déséquilibres financiers et satisfaire le consommateur, et avec le temps assoir une industrie automobile réelle, à valeur ajoutée. D'où la décision d'autorisation du retour de l'importation des véhicules d'occasion de moins de trois ans d'âge. Suivi par une autre décision qui limite le volume et la valeur de l'importation du CKD/SKD à 2 milliards de dollars. Ainsi, Renault a obtenu 660 millions de dollars, Sovac 600 millions, Hyundai 360 millions et Kia 380 millions. Le gouvernement a limité, également, les modèles à assembler, dont trois pour Renault (Symbol, Clio et Sandero), quatre pour Sovac-Volkswagen (Caddy, Golf, Octavia et Ibiza), trois pour Kia (Rio, Cerato et Picanto) et six pour Hyundai (Tucson, Santafe, Accent RB, Sonata, I20 et Creta.), selon une note du ministère de l'industrie. Ce dernier a exclu de sa note, les nouveaux constructeurs automobiles qui devront s'installer prochainement sur le marché, à savoir Peugeot-Citroën et Nissan. Seront-ils épargnés par ces décisions? Seul le temps le dira. Outre, sur le marché, l'industrie automobile ne se résume pas uniquement à l'assemblage des véhicules utilitaires ou touristiques. Des usines d'assemblage de camion et de bus existent également sur le marché, mais n'ont pas été citées dans cette note. Le gouvernement cherche-t-il la mise à mort de certaines marques automobiles, en Algérie ?

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