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L'aide américaine au Maroc ne peut être dépensée au Sahara occidental occupé sans l'aval du département d'Etat
Polisario
Publié dans La Nouvelle République le 03 - 08 - 2021

L'aide américaine destinée au Maroc ne peut être dépensée au Sahara occidental occupé sans l'aval du département d'Etat, précise le projet de budget 2022 des Etats-Unis, adopté par la commission de la Chambre des représentants en charge des dotations budgétaires.
Si le texte en question a rendu ces financements destinés au Maroc disponibles à l'assistance au Sahara occidental, elle stipule, cependant, que ce feu vert est soumis à l'approbation du département d'Etat. Or, le département d'Etat a marqué ces dernières années son refus catégorique de mettre en œuvre cette disposition, estimant qu'elle pouvait être interprétée comme un changement dans la position américaine à l'égard de la question sahraouie. Son application revenait en fait à reconnaître le Maroc comme puissance administrante dans les territoires occupés. Le maintien de l'aval du département d'Etat pour l'utilisation de cette aide dans les territoires sahraouis s'inscrit à l'opposé de la décision de l'ancien président américain, Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, et réaffirme également la position du Congrès américain, notamment du Sénat qui refuse d'accorder à Rabat le statut de la puissance administrante.
«Les fonds alloués sous le titre III de la présente loi sont rendus disponibles à l'assistance au Sahara occidental à condition que 90 jours après la promulgation de la loi, et avant l'engagement des fonds, le secrétaire d'Etat, en consultation avec l'administrateur de l'USAID, engagent des consultations avec la commission des appropriations sur l'utilisation proposée de ces financements», souligne ce texte consulté par l'APS. Il y a lieu de rappeler que cette mesure, intégrée depuis 2014, dans les lois budgétaires votées par le Congrès sur inspiration du lobby marocain à la Chambre des représentants, fait chaque année l'objet de rejet de la part du Sénat.
En 2017, la commission du Sénat en charge des dotations budgétaires a consacré à l'aide accordée au Sahara occidental un chapitre séparé de celui du Maroc, pour confirmer que ce territoire occupé, n'est pas marocain. La commission sénatoriale avait, alors, affirmé que tous les fonds accordés aux territoires sahraouis occupés seront gérés par la mission pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso), en consultation avec le Sénat. Elle a également réaffirmé qu'aucun élément dans ces lois budgétaires «ne pourra être interprété comme un changement de la politique des Etats-Unis» sur la question sahraouie qui consiste à trouver « une solution pacifique, durable et mutuellement acceptable au conflit».
Arrivés clandestinement, 4 agents des forces auxiliaires marocaines demandent l'asile à Ceuta
Quatre agents des forces auxiliaires marocaines ont immigré clandestinement à Ceuta pour demander l'asile, ont rapporté des médias espagnols, mettant en cause la dégradation de la situation sociale dans le royaume du Maroc. «Au cours de la semaine écoulée, quatre agents des Forces auxiliaires marocaines ont nagé jusqu'à Ceuta dans l'intention de demander l'asile», a écrit le journal espagnol El Confidencial dans son édition de dimanche sous le titre «Quand ceux qui devraient empêcher l'émigration émigrent en Espagne à partir du Maroc». Le média qui cite des sources policières précise que, c'est la première fois que les «Mehanis», comme on les appelle populairement au Maroc se faufilent dans la ville de Ceuta, notant que leur arrivée a mis en lumière «quelques fissures dans l'un des corps de sécurité du Royaume du Maroc». «Bien qu'ils gagnent peu, moins de 500 euros par mois, ce sont des fonctionnaires de l'Etat qui perçoivent un salaire chaque mois s'efforcent malgré tout d'émigrer», relève El Confidencial, soulignant que, «dans un pays en proie au chômage, leur situation est privilégiée».
Le journal espagnol explique que «les forces auxiliaires marocaines sont composés d'environ 45.000 hommes, placés sous les ordres des wali et peuvent assister la police, la gendarmerie, la protection civile, etc et agissent avant tout comme une force anti-émeute sur laquelle incombe, dans une large mesure, la lutte sur le terrain contre l'émigration irrégulière», précisant qu'ils sont toujours déployés dans les environs de Ceuta et Melilla. Soulignant, par ailleurs, que les quatre agents marocains étaient stationnés dans la province de Tétouan, El Confidencial assure que «l'émigration de responsables marocains vers Ceuta est révélatrice de la situation sociale que traverse le Maroc après près d'un an et demi de pandémie». «C'est plus grave dans les provinces de Tétouan et de Nador», ajoute la même source, faisant savoir «qu'à la crise économique provoquée par les restrictions sanitaires s'ajoute la fermeture des frontières terrestres de Ceuta et Melilla, où des milliers de marocains allaient travailler, légalement ou en noir, au quotidien». Au cours du mois de mai dernier, le gouvernement espagnol s'était insurgé contre le fait que le Maroc ait laissé passer des milliers de migrants clandestins vers l'enclave espagnole de Ceuta, dont des mineurs, en représailles contre l'hospitalisation du président sahraoui, Brahim Ghali en Espagne.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez avait qualifié ces évènements de «grave crise pour l'Espagne et aussi pour l'Europe». Le 10 juin dernier, le Parlement européen avait réagi à son tour en adoptant, à une large majorité, une résolution dans laquelle il a rejeté l'utilisation par le Maroc de migrants mineurs non accompagnés, comme moyen de pression sur l'Espagne. Citant, l'exécutif local, le journal espagnol a indiqué que «sur les 12.000 immigrés irréguliers que les autorités marocaines ont poussé à entrer à Ceuta entre le 17 et le 19 mai, la plupart ont été refoulés, bien qu'environ 2.500 d'entre eux restent dans la ville». «Parmi les migrants marocains qui ne sont pas retournés dans leur pays, quelque 1.000 ont demandé l'asile en Espagne et un quart ont été admis pour traitement», soutient le média espagnol, précisant que «cette admission, les autorise à pouvoir circuler librement en Espagne». El Confidencial a, en outre, indiqué que le président de l'exécutif de Ceuta, Juan Vivas a profité de son intervention lors de la XXIVe Conférence des présidents en Espagne, qui s'est tenue cette semaine à Salamanque, «pour répéter pour la énième fois que les 85.000 citoyens de cette enclave ressentent depuis mai le sentiment d'être au bord de l'abîme».


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