Mali: les partis reportent leur rassemblement, dénoncent des menaces proférées par les putschistes    CHAN-2025/Algérie-Gambie: le coup d'envoi du match décalé à 20h30    Coupe d'Algérie de cyclisme sur route: Lagab et Hamzaoui vainqueurs du CLM à Oran    Cyclisme/Championnats d'Afrique sur Piste: l'Algérie avec 12 représentants en Egypte    Pluies orageuses sur Tindouf et Beni Abbes à partir de samedi matin    Constantine: présentation de la pièce de théâtre "Carnaval Romain"    Merad reçoit l'ambassadeur de l'Etat de Palestine en Algérie    Sonatrach: le pétrolier "In Ecker" effectue une opération de sauvetage au large des côtes italiennes    Merad reçoit l'ambassadrice du Royaume des Pays-Bas en Algérie    Prix des Nations unies-Nelson Mandela: la candidature marocaine est une "insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression"    Finalisation prochaine des procédures de création d'une compagnie spécialisée dans le transport aérien domestique    L'AAPI reçoit une délégation d'investisseurs omanais    La feuille de route de Walid Sadi pour « un véritable modèle de professionnalisme dans le football algérien »    Clôture à Alger du premier Symposium international algérien de la Sculpture    Des organisations françaises appellent à la reconnaissance des crimes coloniaux    La préservation de la dignité du citoyen est une priorité absolue dans le programme du président de la République    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    Alger: coup d'envoi de la caravane de la Mémoire nationale    Le ministre de la Santé supervise à Djelfa le lancement de projets de réalisation de trois hôpitaux    L'ancien ministre Hamid Sidi Saïd n'est plus    Journée nationale de la mémoire: l'exaltation de la mémoire nationale, la plus sincère forme de fidélité aux martyrs et aux moudjahidine    Les réfugiés victimes d'extorsion, de vol et de violence sexuelle    Mise à l'honneur des métiers artisanaux avec la première édition du concours « Sika Carreleur Compétition »    «On a besoin de nos supporters à Annaba»    L'Inter Milan en finale après un match légendaire face au Barça    Sit-in des travailleurs (CTA) de ''ERGR Aurès'' devant le siège de la wilaya    «La coopération Sud-Sud, axe central de la politique étrangère algérienne»    Entre barbouillage pictural et maquignonnage culturel    L'autre visage de la Libération    Le criminel Netanyahou se présente pour la 28e fois devant le tribunal pour corruption    La FAF averti, des supporters s'interrogent    Saadaoui s'engage à incarner une école moderne et des conditions de scolarisation décentes    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une ville ancestrale en quête d'attractivité touristique
Médéa
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 10 - 2021

Ville ancestrale, dont l'architecture a été façonnée, au gré des séjours des multiples communautés qui se sont succédées sur la région, Médéa recèle un trésor patrimonial pluriculturel menacé, aujourd'hui, de disparition par l'extension urbaine anarchique qui s'est opérée sur place.Délaissé pendant des décades, ce patrimoine a subi, au fil du temps, les aléas du climat, mais, surtout, l'agression des mains prédatrices de l'homme, peu soucieux de l'importance et la valeur de ce legs patrimonial, que certaines bonnes volontés tentent, depuis quelques années, de préserver et promouvoir, dans la perspective de lui assurer une attractivité touristique à la mesure de son statut d'ancienne capitale du Beylik du Titteri.
Ainsi, une série de projets de préservation a été lancée, à partir de 2004, pour la sauvegarde des sites historiques, considérés comme les symboles de la ville et sa richesse culturelle et patrimoniale, situés à l'intérieur de l'ancien noyau urbain de la ville de Médéa, bâtit sur les ruines d'une bourgade romaine.
L'opération de sauvegarde, concrétisée grâce aux fonds débloqués par les pouvoirs publics, dans le cadre de la mise en valeur et la promotion du patrimoine local, a ciblé l'ancienne résidence de l'Emir Abdelkader, qui abrite, actuellement, le musée régional des arts et des traditions populaires, le mausolée de Sidi-Sahraoui, l'un des saints patrons de la ville et le minaret de la mosquée «Cheikh Lahmar», seul élément architectural de ce lieu de culte, construit vers le 16e siècle, resté en l'état. L'ambitieuse opération de sauvegarde, qui devait toucher d'autres sites, va connaitre, entre 2010 et 2012, une période d'arrêt, en raison du manque de liquidités financières, mais également par les nouvelles orientations décidées par la direction locale de la culture, qui s'était fixée comme priorité d'intégrer l'ensemble des opérations de sauvegarde à venir dans un plan d'intervention global, selon le directeur de cette structure, Brahim Benabderahmane. Le premier objectif de cette démarche, freiner l'expansion urbaine anarchique à l'intérieur du périmètre à préserver, identifier les sites et édifices, qui ont une portée historiques, nécessitant des travaux de préservation, associer d'autres parties, principalement les habitants, et l'impliquer dans la réalisation des objectifs tracés pour le cours et moyen terme, a-t-il expliqué. Après plusieurs années de travail laborieux, le site abritant l'ancienne ville de Médéa est classé en patrimoine national et une étude préliminaire portant élaboration d'un plan de mise en valeur du secteur sauvegardé est lancée, à partir de 2018, dans le sillage de la nouvelle démarche prônée par la direction locale de la culture. Une mouture du plan permanent de préservation et de sauvegarde de l'ancien noyau urbain de la ville de Médéa, qui renferme des édifices séculiers de styles romain, ottoman ou colonial a été examiné le mois d'avril passé pour enrichissement, à l'occasion d'une séance qui a regroupé, en sus des cadres du secteur de la culture, des élus locaux, des architectes et des urbanistes, ainsi que des représentants d'associations activant dans le domaine du patrimoine et de l'archéologie. L'approbation de ce plan de préservation, qui devrait intervenir, dans les prochains mois, selon Benabderahmane, offre une «meilleure visibilité» sur la nature des actions urgentes à entreprendre, les sites à cibler, les missions dévolues à chaque partie impliquée dans ce travail de sauvegarde, que ce soit les collectivités locales, les services de l'urbanisme, l'Office national d'assainissement, les Affaires religieuses, propriétaires de certains lieux de cultes et biens wakfs ou les résidents. Le diagnostic du site classé, lors de l'élaboration de ce plan de préservation, permis une «bonne maitrise des actions qui seront menées dans le futur, de pouvoir agir efficacement sur le terrain et atteindre graduellement les objectifs tracés», note, pour sa part, Ahmed Merbouche, chef du service patrimoine au niveau de la direction locale de la culture. En dépit de la complexité de la tâche et de l'envergure des actions qui seront entreprises pour la matérialisation de ce plan de préservation et de sauvegarde, le promoteur de ce projet, en l'occurrence la direction locale de la culture, «est décidé à aller au bout de sa démarche» et reste «optimiste» sur les chances de faire aboutir ce grand chantier.
Le défi mérite d'être relevé, car, sans ce travail de préservation, c'est accepter de voir de pans importants de ce patrimoine disparaitre et, avec une partie de l'histoire de la ville, estime M. Merbouche, confiant, toutefois, quant à la volonté des pouvoirs publics, des protecteurs du patrimoine et des citoyens de la ville, à s'investir pleinement dans cette tâche et d'en faire une destination touristique qui profiterait à tous.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.