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Amnesty appelle l'administration Biden à doter la Minurso d'un mécanisme des droits humains
Sahara occidental
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 10 - 2021

L'ONG Amnesty International a appelé l'administration Biden à «garantir l'inclusion d'un mécanisme de surveillance des droits humains au Sahara occidental, lors de la rédaction de la résolution pour le renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso)», soulignant que cette dernière «est l'une des seules missions modernes de l'ONU sans mandat en matière de droits humains».«Amnesty International exhorte vivement l'administration Biden, représentant les Etats-Unis en tant que porte-plume du mandat et membre permanent du Conseil de sécurité, à garantir l'inclusion d'un mécanisme de surveillance des droits humains lors de la rédaction et de la proposition de la résolution pour le renouvellement de la Minurso qui devrait être mis aux voix lors du débat prévu le 27 octobre», écrit l'ONG dans un communiqué, précisant qu'«une lettre similaire a été envoyée à tous les ambassadeurs représentant les autres Etats membres au Conseil de sécurité».
L'ONG relève qu'il est «essentiel» que l'administration Biden compte un mécanisme de surveillance au sein de la MINURSO, «qui reste l'une des seules missions modernes de l'ONU sans mandat en matière de droits humains», notant que «le Département d'Etat, et l'administration au sens large, ont une responsabilité unique dans ce mandat, qu'ils doivent utiliser pour faire respecter les droits de l'homme».
Selon l'ONG, l'inclusion d'un mécanisme de surveillance des droits humains est d'autant plus urgent car «le gouvernement marocain interdit l'entrée d'observateurs indépendants au Sahara occidental – au moins neuf en 2020 et deux seulement ce mois-ci», affirmant que «la protection des droits de l'homme sur le territoire est couverte par son Conseil national des droits de l'homme». «Or, cet organe est fortement influencé par le Roi, sapant toute prétendue indépendance et impartialité », a-t-elle déploré, notant que le mécanisme de surveillance des droits humains «surveillerait de manière cruciale les violations qui, autrement, ne seraient pas signalées».
Pour Amnesty International (AI), cet état de fait est reconnu par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dont le rapport annuel au Conseil ce mois-ci a réitéré son appel à «une surveillance indépendante, impartiale, globale et soutenue de la situation des droits de l'homme» au Sahara occidental comme étant «nécessaire pour assurer la protection de toutes les personnes».
«Le rapport a également souligné les lacunes substantielles dans la surveillance des droits de l'homme en raison du manque d'accès du HCDH (Haut Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme) au Sahara occidental», malgré «la résolution du CSNU (Conseil de sécurité) 2548 (2020) exhortant les parties à renforcer leur coopération avec le HCDH, notamment en facilitant les visites», rappelle en outre l'ONG.
«Ciblage répressif» des militants sahraouis
Rappelant, par ailleurs, son travail documenté sur les violations des droits de l'Homme par le Maroc au Sahara occidental, AI a souligné qu'«elle a documenté le ciblage répressif par les forces de sécurité marocaines d'au moins 22 militants, journalistes, défenseurs des droits humains et mineurs sahraouis exerçant pacifiquement leur droit à la liberté d'expression depuis le seul mois de novembre 2020».
Elle souligne que «la campagne d'abus ciblés des autorités contre la militante sahraouie Sultana Khaya et sa famille, détenue en résidence surveillée violemment et illégalement depuis novembre 2020 sans motif, est particulièrement inquiétante».
L'ONG rapporte que «le 12 mai, des policiers marocains masqués sont entrés dans la maison de Khaya et l'ont battue et tenté de la violer, tout en attaquant et en violant sa soeur».
Dans le même sillage, Amnesty International cite le sort inhumain infligé par les forces de sécurité marocaines à l'enfant sahraoui, Mustapha Razouk. «Mustapha Razouk, un enfant, a été arrêté par la police pour avoir manifesté pacifiquement en faveur de Khaya, les autorités l'ont torturé pendant trois jours, en le frappant, versant du plastique fondu bouillant sur lui et suspendant au plafond».


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